Paloma Herrera a fait ses adieux à la scène à Mendoza [à l'affiche]

Publié le 21 novembre 2015 par Jyj9icx6

Formée à l'école de danse du Teatro Colón (Instituto Superior del Arte) puis à la School of American Ballet de New York à 14 ans, la danseuse argentine Paloma Herrera a commencé sa carrière au sein de l'American Ballet Theatre, de New York, où elle entre après six mois d'école et accède, il y a vingt ans, au statut de Principal Dancer (l'équivalent d'étoile à l'Opéra de Paris). C'est la première fois qu'une danseuse accède si jeune à ce rang à forte responsabilité artistique.
Cette année, vingt ans plus tard, au mois de mai et à l'âge de quarante ans, l'âge normal de la retraite pour les danseurs classiques, mais après un double malentendu entre la prestigieuse compagnie new-yorkaise et deux de ses étoiles latino-américaines, elle a fait ses adieux au public nord-américain puis entamé une longue tournée d'adieux dans tout le continent pour finir en Argentine.

L'affiche de la représentation à Corrientes
La photo, avec ce diadème, ne correspond ni à Roméo et Juliette ni à Giselle
(Le Lac des cygnes, peut-être !)


Cette tournée qui l'a menée à Buenos Aires, où elle a retrouvé la troupe de ses débuts, en octobre (avec une version de Roméo et Juliette, de Serge Prokofiev), vient de s'achever à Mendoza, la semaine dernière, mercredi et jeudi, au Teatro Independencia, le grand (et très beau) théâtre à l'italienne de la capitale provinciale.
Une ovation de dix minutes a salué son ultime représentation, une interprétation de son rôle fétiche du rôle titre de Giselle, le ballet romantique d'Adolphe Adam pour la musique et Jules Perrot, Jean Coralli et Marius Petipa pour la chorégraphie originale, dans une version signée Maximiliano Guerra pour la troupe de ballet du Teatro Colón dont il est le directeur.

La biographie de l'artiste dans le programme de Roméo et Juliette en octobre
au Teatro Colón


Pour ces deux dernières représentations, les places se vendaient au guichet à des prix très élevés : de 1 200 $ ARG pour les quatre premiers rangs du parterre jusqu'à 250 au poulailler (et ce n'est déjà pas donné !). Et il fallait payer en liquide (c'est ce qu'indiquait la page Facebook du théâtre qui ne doit pas avoir une confiance absolue dans le système bancaire par les temps qui courent).

Belle une, non ?
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La Nación est le seul quotidien national à la mettre à sa une ce matin.
Pour aller plus loin : lire l'article de La Nación lire l'article de Los Andes lire l'article de Sitio Andino Consulter le site Internet de la danseuse (il est assez sommaire) Consulter sa fiche sur le site Internet de l'ABT Télécharger le programme de Roméo et Juliette à Buenos Aires en pdf.