Un certains nombres d’activités peuvent nous en procurer, on ne citera ici que le sport ou l’exercice physique ou encore la méditation, mais "savons-nous vraiment ce qu’est le bonheur?", s’interrogent ici ces neurologues de l’Université de Kyoto.
L’équipe est partie d’abord des différentes causes susceptibles de l’entraîner, multiples et différentes d’ailleurs pour chaque individu, puis a fait l’hypothèse que si ses facteurs sont nombreux et variés, il existe certainement un processus neuronal commun à l’émergence du bonheur. Comprendre ce mécanisme permettrait de quantifier les niveaux de bonheur objectivement, alors que cet état reste aujourd’hui très subjectif.
L’équipe a donc scanné le cerveau de participants qui avaient renseigné par questionnaire leur bonheur perçu, l’intensité de leurs émotions et, plus globalement leur satisfaction de leur vie.
ØEEn d’autres termes, les personnes qui ressentent plus intensément le bonheur et moins intensément la tristesse et qui sont plus enclins à trouver un sens à leur vie ont un précunéus plus développé.
Quelles implications ? Ce marqueur, identifiable à l’imagerie pourrait permettre d’évaluer les émotions positives ou le bien-être, apportés par certaines thérapies alternatives, entre autres, comme la méditation par exemple. Les auteurs rappellent ainsi que plusieurs études ont justement montré que la méditation augmente la matière grise dans le précunéus.
Peut-être ce marqueur pourrait-il même permettre de valider un diagnostic de dépression ? Ou encore valider de nouveaux programmes destinés à développer une humeur et des émotions positives…
Source: Scientific Reports 20 Nov, 2015 doi:10.1038/srep16891 The structural neural substrate of subjective happiness(Visuel@ Kyoto University et schéma McGill)