Maison passive: la maison du futur

Rédacteurs et stagiaires: cliquez sur cette barre pour vous connecter en back-office de la rédaction! Concrètement, comment cela fonctionne?

Les isolations sont très importantes et la maison doit bien être orientée. Il y a beaucoup de baies vitrées, plein sud. La toiture, en avancée, permet de protéger l’entrée du soleil en été, quand il est haut. Elle joue ainsi un rôle de casquette. En hiver, quand le soleil est rasant, elle le laisse pénétrer. La maison possède aussi des stores brise-soleil à l’extérieur. En hiver, il y a deux autres sources de chaleurs: les appareils électroménagers et les habitants eux-mêmes.
Quels matériaux faut-il privilégier?

Il n’y a pas d’obligation, mais pour être cohérent dans sa démarche les éléments biologiques et consommant peu d’énergie sont favorisés. On retrouve souvent du bois, de la cellulose soufflée pour l’isolation thermique, de la paille…

Comment s’est fait la construction?

Je travaille beaucoup sur le réchauffement climatique, j’en ai donc eu connaissance assez tôt. On s’est lancés dans cette aventure par souci de la maison du futur: avoir un chez soi confortable tout en préservant l’environnement. On a fait appel à un architecte et un constructeur spécialisés. Il y a des étapes biens précises à suivre, comme surveiller les cloisons… Quelle est la différence de budget entre une maison basique et une passive?

L’investissement de départ est de 5 à 15% plus élevé pour une maison passive. Mais au niveau des coûts de chauffage on fait des économies énormes. Si on rapporte les deux, au coût mensuel, on paie moins présentement que si on avait un logement basique.