Formidable émission hier soir sur France2.
Une année vue par la planète et tout ce qu’elle nous a offert (ou a subi) comme fantaisies climatiques.
On a passé en revue les séismes, les tremblements de terre, les sécheresses, les inondations, les éruptions.
Et leur lot de drames humains y liés.
Ici des centaines de milliers de morts, là deux fois la population de Bruxelles sans abri, plus loin des milliers d’hectares détruits, ou encore une nappe de pétrole deux fois comme la Bretagne qui flotte entre deux eaux au gré des courants…
Et nous, on parvient à faire 10 jours d’émissions spéciales pour 1m d’eau dans 10 communes ou pour 26 cm de neige et quelques camions à l’arrêt….
Ca a frappé quand même très fort, à tel point que la terre a dévié de son axe après un tremblement de terre au Chili et que cela altère la durée de nos sacro saintes 24H de quelques micro secondes.
Ca a frappé un peu partout et même dans des endroits où l’on avait pas forcément l’habitude que ça se déclenche, ou pas aussi violemment.
Et ce n’est pas près de s’arrêter, que du contraire.
La priorité semble quand même évidente, non?
Ben pas pour tout le monde.
Je suppose que les traders, les industriels et les actionnaires n’ont pas la télévision.
Ou pas France 2.
Ou pas d’enfants.
Parce qu’après chacune de ces catastrophes, les gouvernements, les pays riches, les banques, les bourses, les entreprises à chiffres obscènes de bénéfices ont tous eu un seul et unique discours: « les pertes financières s’élèvent à…… »
Il est bien plus important de sauver Wall Street que la planète de demain.
Il est bien plus normal d’octroyer des milliards d’euros à une compétition mondiale de foot, à la démesure du luxe dans des hôtels conditionnés au milieu du désert, à produire des armes…
Et pendant ce temps-là, chez nous, on continue les gesticulations autour de non accords sur nos non gouvernements, les nonnes agressent sexuellement les petits garçons, la culture a touché le fond grâce à la vidéo grotesquissime (mais qu’elle trouve très drôle, maintient persiste et signe) de sa ministre l’âne Fadila, on est très très très préoccupés par le calcul des intérêts des compte épargne…
Et plus loin les oiseaux tombent comme des mouches, on vend des poissons 300 000 euros, on fait pêter des bombes au nom des dieux X ou Y…
Ceux-là même qui ont créé cette planète, vous savez bien…
Et ces formidables hommes.
Xavier, c’est par où le vol pour Mars?