Les experts

Publié le 19 janvier 2011 par Xlr2603

Aaaaaaaaaaaaaah quelle police mes amis, ah quels professionnels!
Vous avez déjà remarqué comment ces pandores nouillorkais ou miamisiens sont redoutables?
Ils cumulent un bac+19 en chimie, génétique, histoire des civilisations, anatomie, biologie moléculaire, ingéniorat en aéronautique, en explosifs et en psychologie.
Dingue.
Exemple, on trouve un cadavre lardé de couteaux sur les marches d’un bâtiment X.
Allons-y, après 5 secondes ça commence:
« Je pense que la victime était atteinte d’un syndrome de Huschlekopekstrass, ça se voit ici au niveau de l’angle de la deuxième phalange de son doigt »
« Oui tu as raison, ce qui pourrait expliquer ce meurtre: le doigt se serait subitment raidi et l’assassin n’aurait pas supporté cette provocation. Les rites du meurtre nous indique que c’est un tueur psychopathe espagnol d’une quarantaine d’année, sans doute de Madrid. Tu vois, ici, par terre, une capsule de bière Quaranta Uno »
« Oui, j’appelle le labo, il y a des fibres de champignons microscopiques sur le revers du dos du coin du bord de la manche de sa veste. Des mycoccilium microsis partabelis »
« Mais pourquoi tant d’acharnement? »
« On ne trouve ces champignons que sur la partie antérieure gauche de la couille des taureaux »
« Voilà, c’est probablement un rite de tauromachie du 16eme siècle, appelé Ounedostrès. Un complexe mélange entre la manipulation des couteaux tels que pratiqués dans les cirques madrilènes de nos jours et le combat à mains nues que l’on retrouve sur des bas-reliefs des églises de San Pedro de la Luna, au sud ouest de l’Espagne ».
« Tu veux dire qu’il a saigné la victime comme un jeune taureau prépubère, en lui infligeant d’abord ce coup-ci près de l’oreille, ensuite celui-là dans la 6eme vertèbre et enfin le dernier, fatal, qui a sectionné l’aorte au niveau de la jugulaire transversale arrière gauche? »
« Je le pense oui »
« Quel destinée… »
« Ce n’est pas le destin qui choisit, c’est nous qui construisons nos vies »
Regards perdus dans le lointain.
Générique.

Bon, chez nous, c’est différent.
Quand tu es cambriolé, on t’envoie deux « experts en enquête », qui te disent qu’ils sont rentrés par là (ça j’ai vu, la porte est explosée), qu’ils étaient sans doute deux parce qu’il y a deux traces différentes de chaussures au sol (ouaaaais, à moins qu’il ne mette deux paires de pompes différentes par distraction), et qu’ils ont eu peu de temps à cause de l’alarme. Voilà. On tapote un rapport et on te l’envoie.
Evidemment, si on devait les passer en feuilleton, ce serait moins chouette.
Comme quoi, l’expertise, c’est variable…

Xavier, remettez-moi le générique