Il paraîtrait...

vendredi 20 novembre 2015- que la peur peut être la crainte du jugement, des réactions de quelqu'un, qui fait qu'on adapte son comportement, qu'on obéit à certaines consignes. Mais elle peut aussi être le sentiment d'angoisse éprouvé en présence ou à la pensée d'un danger, réel ou supposé, d'une menace, l’appréhension, la crainte devant un danger, qui pousse à fuir ou à éviter cette situation, la crainte que quelque chose, considéré comme dangereux, pénible ou regrettable, se produise. La peur est une émotion d'anticipation. Elle informe l’organisme d’un danger potentiel. Ce n’est pas ce qui se produit dans le présent qui représente un danger, mais ce qui pourrait survenir dans un avenir plus ou moins rapproché. La peur est subjective, réaliste ou irréaliste. Et puisqu’elle est créée par le cerveau, elle devrait rationnellement être maîtrisable par le cerveau. Et un proverbe dit que la peur n’évite pas le danger. En toute logique, si on le suit, si on le lit bien, aucune raison de s’encombrer de cette peur. Allégé, que faire alors ? C’est clair. Vivre, vivre, vivre, sans oublier, oh non, surtout pas, de vivre, et en ayant toujours pour première priorité de…vivre. - que les proverbes du monde doivent être lus. Nous disent-ils plus du monde que le monde lui-même ? C’est une bonne question à laquelle nous donnerons réponse après une série de ces proverbes. Un homme mort n'a plus peur du cercueil ; mieux vaut la peur que l'effroi ; l'aveugle n'a pas peur des serpents ; la peur est la sœur de la mort ; on a peur du bouc par-devant, du cheval par-derrière, et de l'imbécile de tous les côtés ; la peur est bien souvent plus grande que le danger ; qui a marché sur un serpent s'effraie d'une lanière d'écorce ; le peureux se dit prudent, l'avare économe ; tout peureux court plus vite que son ombre ; personne n'a tant peur des revenants que ceux qui ne croient pas aux esprits ; et enfin ; de tous les maux la peur est le plus grand. Alors ? Nous disent-ils plus sur notre monde que les chaînes d’info continue, que les journaux, les magazines, les experts ? Nous disent-ils plus sur nous-mêmes que nous-mêmes ? Je propose une solution. C’est clair. Vivre, vivre, vivre, sans oublier, oh non, surtout pas, de vivre, et en ayant toujours pour première priorité de…vivre. - que des terroristes ont été interpellés, d’autres tués, d’autres neutralisés, d’autres repérés, d’autres répertoriés. Et d’autres sont poursuivis. Il est certain, aussi, que d’autres sont en devenir, en formation, en attente ou en préparation d’exactions. Hier, l'Assemblée Nationale a voté la prolongation de trois mois de l’état d’urgence, le recours au bracelet électronique pour certains assignés à résidence. Désormais, également, les policiers français pourront porter leur arme en dehors des heures de service, sous certaines conditions : le port d’un brassard et en ayant averti leur hiérarchie notamment. Bientôt, il y aura sans doute, on peut l’espérer, une coordination efficace des services européens, voire mondiaux ce serait mieux, pour pister les terroristes. Par ailleurs, itou, Manuel Valls, Premier Ministre, a évoqué, je cite, une guerre nouvelle où la terreur est le premier but et la première arme, une guerre dont le front se déplace constamment et se retrouve au cœur même de notre vie quotidienne, et, je cite, avec toutes les précautions qui s'imposent, je cite encore, le risque d'armes chimiques ou bactériologiques. Il a ajouté ceci, je cite toujours : la menace est toujours présente ; elle va être longue et permanente. On relit le premier paragraphe, on fait un exposé sur la peur ? Ou alors, on prend une autre option. C’est clair : vivre, vivre, vivre, sans oublier, oh non, surtout pas, de vivre, et en ayant toujours pour première priorité de…vivre.