Fleet Foxes, esthètes pop & folk
Published on juin 10thSorti le 3 juin en France, l’album éponyme des Fleet Foxes est une pure merveille, LA sensation du printemps.
Le quintet de Seattle avait déjà émoustillé les critiques du monde entier avec leur EP Sun Giant. Leur premier album dépasse largement mes espérances. Loin de faire du neuf sur du vieux en utilisant les recettes usées du folk américain, les Fleet Foxes semblent faire la synthèse de tout ce qui a pu passer entre leurs oreilles.
Produit par Sub Pop, un label indépendant qui compte dans ses rangs des groupes comme Foals, No Age ou CSS et qui avait signé le premier album de Nirvana, l’album de Fleet Foxes est complet, incroyablement varié et baroque. S’articulant autour d’harmonies vocales qui raviront les fans de Crosby, Stills & Nash (s’il y en a encore des vivants), la plupart des compositions de Fleet Foxes ont l’air avoir été enregistrées au beau milieu d’une clairière du fin fond de l’Angleterre dans une atmosphère pastorale, comme le suggère la peinture de Brueghel qui illustre l’album (Le monde à l’envers).
Très esthétique, très soigné, ce premier album atteint des sommets de beauté et d’harmonie avec Your Protector. Les paroles semblent avoir été écrites pour correspondre à la perfection aux voix du groupe, et tant pis si l’on ne perçoit parfois plus du tout ce qu’elles veulent dire.
Enjoué, parfois mélancolique, d’autres fois sombre, l’album des Fleet Foxes est un coup de maître, où rien n’est à jeter. Je n’arrive plus à fermer Itunes !
Voici “White Winter Hymnal”, le single issu de l’album :
Liens :
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