Je suis très impressionné de vous présenter Olivier Sorel, auteur compositeur interprète, car c’est un artiste passionné qui plonge autant dans les profondeurs du passé que dans celle de ses tripes, pour faire revivre pour notre plus grand plaisir Gilbert Becaud. Olivier et Gilbert se sont connu. Le résultat artistique n’en n’est que meilleur.
Et je suis doublement impressionné car son talent et sa gaieté se conjuguent avec celui de sa fille, Claire.
Bravo à toi Olivier et bravo à toi Claire ! Merci et chapeau bas !
Depuis quand vis-tu dans le monde des sosies ?
Je suis avant tout auteur, compositeur et interprète. J'étais dans l'équipe de Christian Feschner et Alain Boublil chez Vogue en 1966. J'avais une voix proche de Gilbert Becaud ce qui agaçait Christian Feschner. L'explosion médiatique d'Antoine a monopolisé les disques Vogue pendant cette période. Un succès jamais vu pour Antoine. J'ai participé, sans soutien, à la Rose d'Or d'Antibes ce qui m'a permis de rencontrer d'autres débutants comme : Michel Sardou, Michel Polnaref, Eric Charden, Henri Tachan, Bernard Tapie, Alice Dona, Jacqueline Dulac et bien d'autres.
J'ai été absorbé par la production dans le monde de la communication pendant 25 ans. Et j'ai eu la chance de faire travailler Gilbert Becaud dans une production publicitaire.
Au cours de mes productions, j'ai fait réaliser des orchestrations des chansons de Becaud pour avoir le plaisir de les chanter pour les soirées privées en toute simplicité
J'ai profité de mes entrées VIP à l'Olympia pour faire de nombreuses photos de Gilbert que j'ai toujours considéré comme une bête de scène qui avait tout inventé dans le Music Hall...J'ai suivi de loin, mais en tant que "Fan", la carrière de Becaud.
Le lynchage médiatique qu'il a subi en 1992 m'a beaucoup peiné. Son absence des médias et son décès en 2001, lâché par tous, m'a sincèrement fait de la peine.
Alice Dona , complice de la Rose d'Or, a rendu hommage à Gilbert au théâtre des 10 heures, mais avec peu de chansons à mon goût et sans les grandes chansons de scène comme " la vente aux enchères".
J'ai donc décidé avec des amis musiciens de faire réaliser environ 40 chansons pour les proposer dans un hommage.
Chanteur interprète, je ne cherchais pas à ressembler physiquement à Gilbert. J'avais la voix proche et des expressions proches également du Maître. Normal, je vivais les chansons de Becaud. Mes amis et le public m'ont suggéré d'aller plus loin pour retrouver l'ambiance de Becaud.
Après des hésitations pour faire revivre l'ambiance de l'Olympia, j'ai suivi leurs conseils .
Tel un comédien Chanteur, j'ai essayé de saisir l'essentiel de l'immense sensibilité de Becaud qui avait conquis le public. Des heures à réécouter mes archives et le naturel a pris le dessus. L'interprétation de Gilbert est la bonne. Elle correspond à la création de base, il ne faut pas la changer mais la respecter. Pour accentuer le rapprochement physique avec Gilbert et coller à son image je me suis rapproché des spécialistes de la télé et du cinéma. ( Tout comme Patrick Sébastien ).
C'est donc en tant que comédien et chanteur interprète que je rends un hommage à Gilbert Becaud, tout comme notre ami Canadien avait rendu hommage à Elvis Presley, au Casino de Paris avec succès, il y a quelques années.
Comment as-tu travaillé ton personnage ? Quels ont été les contacts nécessaires à prendre, les recherches à faire…expliques-nous ?
Par la mémoire de ses spectacles et ma propre documentation.
A-t- il été nécessaire que tu ais un agent ? Est-ce ton conjoint ? Quelles sont vos relations ?
Ce n'est pas indispensable mais cela serait un vrai plus. Je suis à la recherche d'un agent sérieux. C'est évident, chacun son métier on ne peut pas tout faire.
Communiquer demande du temps. 50% de la population Française a plus de 50 ans. Elle a connu Becaud et une partie serait heureuse de pouvoir retrouver ses chansons sur scène…en vie. Bécaud avait créé d'abord des chansons de scène.
Que peux-tu dire de ton travail ?
Que je suis très exigeant sur la qualité de la prestation en Hommage à Becaud.
Est-ce que cela a modifié ton quotidien ? Qu’en penses tes intimes, amis, famille et collègues ?
Absolument pas, ce n'est qu'une de mes activités artistiques et humaine. Sans plus. C'est une passion discrète, sérieuse et émouvante qui ne supporte pas le comique. On ne peut rendre hommage qu'avec le cœur et dans la discrétion.
La plupart des gens pensent que défendre la mémoire de Gilbert Becaud est une noble cause. Certains apprécient mon honnêteté intellectuelle qui ne recherche pas le profit mais l'envie d'aider un grand artiste à rester présent dans les mémoires.
Comment considères-tu ta démarche de représenter Gilbert Becaud ?
Du vivant de Gilbert, jamais je n'aurais eu le culot de jouer son sosie sur la scène.
Quand l'original est présent …Pourquoi aller rechercher une copie ? Stupide.
Comment vis-tu quand tu es en représentation de ton personnage ?
Je suis modeste, concentré et attentionné pour ne pas trahir Gilbert et décevoir son Public qui ne manquera pas de faire une comparaison, qui ne peut avoir lieu d'être.
Mais dans les yeux, les remarques, le sourire du public qui découvre heureux ou qui revit les belles années…Je sais que je ne suis qu'un support mais c'est pour moi que du bonheur de rendre un peu du bonheur, que m'a donné Gilbert.
Parfois, je pense tellement être près de Gilbert que je crois l'entendre guider mes gestes ou ma voix. C'est bien sûr stupide, mais le public le ressent et me le dit.
C'est dans l'interprétation plus que dans le physique, qu'ils retrouvent Becaud.
Quels sont les bons souvenirs avec ton public ?
Quant à mon entrée en scène sur la musique et les lumières, il fait : « AHHHHHHHHH ! ». Le public est heureux, je colle à ses souvenirs et Becaud renaît un peu dans leurs cœurs avec leur jeunesse. 30 ou 40 ans de moins vous savez " ça fait un choc " Mais que de sourires dans les yeux d'un public qui pétille de sensibilité. Autre chose importante, pour Becaud, malgré les orchestrations parfois fortes, le Public est très attentif aux textes : Amade, Vidalin, Delanoé, Lemesle, Barbelivien… C'est normal.
Sur radio Fm95 radio libre du Val d'Oise, nous avons fait, avec mon ami journaliste Abel Zouati, ‘’2 nuits Becaud’’, en direct de 7 heures. La chaleur du public a été incroyable. Le soutien de ce public qui m'encourage et celui de certains proches de Becaud, m'a surpris et c’est ma dynamique.
Ton regard a-t-il changé à l’égard de l’original, depuis que tu le représentes ?
Oui, je n'aurais pas voulu avoir la vie de Gilbert Becaud. Souvent critiqué, toujours à l'étranger, loin de sa famille…Un vrai Baladin, car son patrimoine c'était avant tout le public du monde entier. Sa vie était épuisante. D'ailleurs, il le raconte très bien dans ses chansons, avec entre autre : " Je ne fais que passer ".
As-tu eu l’occasion de rencontrer ton héros ? Comment cela s’est-il passé ? Gardes-tu des contacts ?
Oui, quand j'étais photographe journaliste free lance en 1964, c'est loin. J'allais voir tous ses concerts à l'Olympia et je retournais en tant que photographe presse d'autres fois. J'ai retrouvé Gilbert dans le job en le faisant travailler pour une publicité Radio. J'étais très fier, il avait accepté … ce fut un succès.
Il était magnétique et comme le disait Pascal Sevran : « il était magnétique, on ne pouvait s'empêcher de l'aimer ». C'était le grand frère qui pouvait tout faire, tout réussir et qui semblait jongler sur la vie. Tous le monde dans ces moments-là, rêvait d'être un jour Gilbert Becaud. Mais en toute honnêteté tous les Yéyés regardaient avec attention les jeux de scène de Gilbert pour apprendre le métier. C'était le maître incontesté, après Yves Montand, de la présence en scène. Il a réinventé le Music Hall et la nouvelle chanson française...fou de musique classique et de jazz. Je voudrais préciser que de Gilbert, tout le monde dit connaître ses chansons. Oui 3 ou 4 titres mais pas forcément les grandes chansons , celles qui posaient avant tout le monde les vraies questions : la vie, l'Amour, l'amitié, la mort, la guerre, l'égoïsme, la ségrégation, l'éducation des enfants, la recherche de Dieu... Des titres le prouvent : ‘’L'indien’’, ‘’La corrida’’, ‘’C'était mon copain’’, ‘’l'un d'entre eux inventa la mort’’, ‘’Je t'appartiens’’, ‘’T'es venu de loin’’, ‘’L'indifférence’’, ‘’la solitude…’’, ‘’Je reviens te chercher’’... Tous ces thèmes sont aujourd'hui d'actualité.
As-tu décelé des ressemblances dans vos vies respectives entre l’original que tu représentes et toi-même ? Qu’en penses-tu ?
Sans savoir pourquoi, Gilbert a bercé mon enfance et son œuvre m'a indirectement porté chance. Ses chansons, elles, m'ont donné des orientations de concept créatif, ses musiques, elles, ont été une source d'inspiration pour créer mes chansons et surtout, lui, m'a donné envie de chanter, de dépasser ma timidité pour m'exprimer, après avoir travaillé pour être digne de l'attention que l'on pouvait me porter.
Enfin, il ma donné envie de lui faire plaisir (sourire), en lui présentant adolescent des maquettes de disques virtuels que j'avais réalisé ou des portraits que j'avais dessiné de mon idole. Oui, j'ai été fan avant d'être objectif. Cela m'a donné la volonté de bien faire pour ne pas décevoir.
Déjà un secret à vous donner. Comme tout les fans, je chantais mon idole. D'abord au piano, parfois à la guitare, mais je rêvais de chanter en 1970 sur une vrais bande orchestre. Et chanter sur celle de Gilbert une fois aurait été le paradis. Impossible. Alors plus tard, à chaque production musicale, j'ai demandé à mon grand complice et musicien talentueux, de me préparer un enregistrement d'un titre pour le chanter, sur ses arrangements et avec la qualité que mérite ses chansons. Ainsi, bien avant le Karaoké (dont la qualité est souvent médiocre), j'ai pu me constituer une sonothèque de qualité pour chanter le Maître. Je reconnais que c'était pour mon cercle d'amis, mais c'était grisant de sentir ma voix se placer naturellement dans les intentions de Gilbert. Même tonalité une chance, et même phrasé intuitif. Voilà comment sans le savoir j'ai préparé les éléments qui me servent aujourd'hui à lui rendre hommage.
Merci à Patrice Schreider, Alain Legros et Sylvano Santoro, qui avec quelques musiciens de talents ont complétés cet hommage !
As-tu déjà bluffé avec ta ressemblance ? Allez, vas-y…
Par la voix et l'interprétation, oui souvent, mais pas bluffé ; surpris un public de hasard, sans que je perçoive forcément le pourquoi. Mais avec préméditation, uniquement sur la scène dans la loge et sur Internet. Là où il y a le spectacle. Quand le spectacle est terminé Olivier Sorel redevient ce qu'il est : un créateur qui est pluridisciplinaire. Mais c'est une autre histoire.
As-tu un petit secret, que tu pourrais aimablement nous délivrer, une passion secrète ?
Évidemment la peinture, l'écriture, la musique et les enfants handicapés qui peuvent tant donner, mais que l'on ne veut pas intégrer par leurs différences.
Quel regard portes-tu sur ta carrière de sosie ?
Désolé, je ne parle pas de sosie mais de comédien chanteur. Le succès de la môme en est un exemple.
Mais une carrière, non. Un objectif du devoir de mémoire oui … certainement .
Soyons honnête, si tous les gens consacrent un peu de leur temps à aider quand ils en ont la possibilité, en mettant de côté leur ego et leurs peurs. Le monde se porterait mieux.
Je continuerais à investir du temps et oui de l'argent dans la limite de mes moyens. Si le public, les médias ou un producteur pense que Becaud le vaut bien …mais la route sera longue.
Je pense organiser dans la seconde patrie de Becaud, le Canada, un concert dans un grand théâtre de Montréal là où le public ne l'a pas oublié. Ce test sera définitif.
La bonne volonté ne suffit pas et tous les talents présents sur myspace le savent bien.
Jusqu’où géographiquement es-tu allé pour te produire…racontes…
Je n'ai pas de limite. C'est la qualité de la prestation que l'on pourra offrir au public qui est ma motivation. Mon objectif : ne pas trahir Becaud. Becaud, ce n'est pas trois chansons chanté à la va vite, dans une discothèque. C'est un récital pour retrouver le bonheur de ses chansons.
L'argent, le cachet ne comptent pas. Mais le lieu, la lumière, le son, la qualité de l'acoustique et de la salle, tout ça c’est primordiale !
Le Canada, la Belgique, la Suisse, l'Allemagne, Le Nord, Le Sud de la France et Monaco sont les chemins des fans de Becaud.
Après mes bandes sons et la participation de ma fille, qui réalise les concerts comme partenaire et choriste, mon souhait est de retrouver un jeune quartet à sensibilité Jazz, pour recréer le quartet du début, en 1960 à l'Olympia, avec Raymond Bernard et Gilbert Becaud.
As-tu côtoyé des stars ? Quels sont les échanges que vous avez eu ?
Dans notre jeunesse : Michel Sardou, Alice Dona, Antoine, Les Charlots, Carlos, Eric Charden, Michel Polaroïd, Bernard Tapi, Jacqueline Dulac, Dutronc, Chantal Goya, France Gall, Alain Chamfort…Mais en 1966, dans le cadre de la Rose d'Or d'Antibes ou dans les émissions pour la promotion de mes disques.
Plus tard : Claude François, Jo Dassin, Rika Zaraï, Jacques Martin, Lio, Sacha Distel, Michel Sardou. Mais dans des concerts sponsorisés par la communication, qui a été mon métier pendant de longues année et souvent avec Roland Hubert du gala des Etoiles qui composait les plateaux.
Enfin : Jenifer, grâce à notre ami Corse, où nous vivons comme le faisait Gilbert, 4 mois par an dans notre maison du sud de la Corse au pays de Jen.
Mais dans mon cœur, l'amitié née de la passion de la musique, celle du cœur est celle avec Alain Chamfort qui a été là dans des moments forts de ma vie, ainsi que Carlos, et je les en remercie. Enfin, n'oublions pas le Grand Christian Feschner géant du cinéma, Alain Boublil producteur et éditeur " des Misérables " comédie musicale qui se joue depuis 20 ans, encore et partout dans le monde, sur les musiques de Jean Michel Sheanberg.
Enfin, dans la publicité je peux remercier mon président et ami Maurice Lévy qui m'a donné la chance de m'exprimer, comme il avait été fait avant, à Raoul Sangla.
Es-tu allé sur des plateaux télés ? Comment cela s’est-il passé ?
Toujours en 1967, pour la promotion de mes disques chez Vogue et en 2006, sur TFI pour L'émission "Les Duos de l'impossible", où je représentais Gilbert Becaud sur le plateau, en duo avec Tina Arena, dans : ‘’C'est en septembre’’.
Les répétitions, c'était en live avec ma voix et celle de Tina. Pour le public, en post production Becaud a retrouvé la sienne ce qui est heureux pour ses fans. Le public a apprécié notre direct et cela m'a touché au cœur.
As-tu tourné dans des films ? Quelles sont tes impressions ?
Non uniquement dans mes clips en direct et avec de petits moyens. L'impression : les caméras n'existent pas, on vit les chansons pour le public.
Travailles-tu avec d’autres sosies ?
Non, mais j'aimerais travailler avec Océane (digne interprète de France Gall, note SAGAS) pour des duos. Car je crois que les timbres de nos voix peuvent être intéressants pour donner d'autres couleurs aux chansons. Elle a beaucoup de talent.
La bonne idée serait de recréer avec tous les interprètes des artistes qui ne sont plus, des rencontres comme le faisait les Carpentiers dans une grande " Nuit Bleus " en hommage aux âmes en allé. Par exemple Gilbert Becaud, Dalida, Claude François…
Fais-tu des tournées ? Comment t’organises-tu ? C’est avec d’autres sosies ?
Non, je travaille au coup par coup, pour le moment. D'autre part, mon spectacle dure 1 ou 2heures 20 ; en 34 chansons voire 37 chansons. C'est le concept. Faire découvrir ou redécouvrir l'univers de Gilbert Becaud : Grand ambassadeur de la francophonie dans le monde. Donc, sauf sur plusieurs spectacles ou festivals, difficile de faire actuellement plusieurs apparitions, si ce n'est dans un festival sosies ce qui ne m'intéresse pas et ne me corresponds pas. Sauf cas spécial avec idées d’hommage. Je salue au passage la prestation de notre ami comédien qui fait revivre Coluche…Henri Giraud…quel talent !
Je suis très admiratif de la complémentarité et du sens artistique qui se dégage de ton duo avec ta fille. Comment est né votre duo ?
La musique, la chanson, la création ont baigné ma fille à sa naissance. Donc elle a entendu papa chanter, papa faire de la musique et la faire chanter .
Eh oui, comme beaucoup avec Yves Duteil à l'école des fans du regretté Jacques Martin a 7 ans.
Puis papa lui a fait des chansons pour la mettre en confiance et lui a appris a respirer…pour mieux chanter.
La rencontre avec Jenifer en Corse, dans notre village et sa réussite mérité a boosté Claire et elle a beaucoup travaillé.
Elle chante par passion et n'est pas dupe du miroir aux alouettes du show business.
Le duo avec Tina Arena m'a obligé à répéter et j'ai proposé à ma fille de le réaliser en maquette. Le résultat a été agréable sue la chanson c'est en septembre et nous avons recommencé pour la chanson faite pour Becaud par Didier Barbelivie, avec 20 ans de moins.
Les spectacles Hommages à Becaud étaient de bonnes occasions de les chanter en direct et tout naturellement nous avons complété des duos dans le spectacle ou comme participant dans les chœurs. Cela lui a donné confiance en elle.
Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui atterrit à Sosyland ?
Un sosie est au départ une curiosité. Cela ne suffit pas. L'interprétation est nécessaire. Au cinéma, les acteurs qui interprètent des grand personnages ne ressemblent pas forcément physiquement mais ils ont la capacité de devenir le personnage, le temps d'un spectacle ou d'une production.
La qualité technique est prioritaire pour se permettre d'oublier la technique.
As-tu quelque chose que tu souhaiterais dire particulièrement….
Oui, que le terme sosie né de l'agence événementiel Kim, dans les années 1980, pour animer les événements, ne correspond pas à la vérité de certains talents. De plus, le mot sosie est souvent interprété par les médias comme négatif. Attention sosie ! Henri Giraud montre le bon, le seul chemin à mon sens.
As-tu une prestation prochaine à nous transmettre ?
Nous attendons des concrétisations de nouveaux contrats en France et en Belgique, mais pour les mois à venir, pendant l'évasion en Corse, nous allons préparer la rencontre de Piaf et de Becaud. Des duos qui correspondent a l'histoire pour bonifier le spectacle. N'oublions pas qu’Edith Piaf marié à Jacques Pills chanteur en vogue, a proposé le jeune Becaud comme pianiste. De fil en aiguille on connait la suite, Piaf a pris en main Becaud et Aznavour. Une autre grande rencontre qui a donné de belles chansons.
As-tu réalisé quelque chose d’artistique comme un disque, un film… ?
Auteur, compositeur, interprète, j'ai fait 2 super 45 tours chez Vogues puis des productions musicales pour des groupes ou de jeunes artistes dont Sylvano Santoro guitariste de talent, derrière Becaud qui nous a rejoint dans le groupe " Les Franglais " pour des productions. D'autres production ont suivi chez Wea ou Emi.
J'ai été absorbé par la production publicitaire graphique, sonore et vidéo pendant plus de 20 ans dans un grand groupe de communication mais je n'ai jamais abandonné le plaisir de participer à des soirées privées. Chanter et vivre en musique est vital pour moi.
Ton site et comment te contacter :
Mon site interactif contient de nombreux clip enregistrés en public et un livre d'or attend vos commentaires.
http://www.hommageabecaud.com
Je te remercie et te souhaites tous mes voeux à Sosyland !
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 29 avril à 15:06
Et qu'en penses Gaya Bécaud ? Héritier du patrimoine, mais pas du public.
posté le 30 janvier à 15:04
Pour faire court, quel magnifique parcours cet Olivier.