En diplomatie, le pragmatisme n'a qu'un sens : "sleep with the enemy" disent les Anglais. Coucher avec l'ennemi.
Nicolas Sarkozy visitait samedi 7 juin Beyrouth pour rencontrer le président libanais Michel Sleimane. Il s'est ainsi permis d'affirmer qu'"une nouvelle page est peut-être en train de s'ouvrir dans les relations entre la France et la Syrie" (dans un entretien avec trois quotidiens libanais).
"Aujourd'hui, une nouvelle page est peut-être en train de s'ouvrir entre la France et la Syrie"
"J'avais dit (...) que je reprendrais des contacts avec la Syrie seulement lorsque des développements positifs et concrets seraient intervenus au Liban en vue d'une sortie de crise"
"il faut bien reconnaître que l'accord de Doha, l'élection du Président Sleimane, la reconduction du Fouad Siniora dans ses fonctions de Premier ministre constituent de tels développements". "J'en ai tiré les conséquences et j'ai appelé le Président Assad pour lui faire part de mon souhait de voir le processus de mise en oeuvre de l'accord se poursuivre" (source LE POINT)On avait appris il y a quelques jours que la Syrie refusait à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) d'étendre ses inspections à trois autres sites suspects dans le domaine du nucléaire (source).&alt=rss