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Ce rapport, "Shamed and blamed: Pregnant girls’ rights at risk in Sierra Leone", révèle que cette exclusion, confirmée par le gouvernement en avril 2015 et parfois mise en œuvre en recourant à des examens physiques humiliants, stigmatise quelque 10.000 jeunes filles et risque de compromettre leurs perspectives d'avenir. La date des examens étant fixée au 23 novembre, Amnesty International demande aux autorités de lever immédiatement cette interdiction.
"Exclure les jeunes filles enceintes du système éducatif et leur interdire de se présenter à des examens importants est discriminatoire et aura de graves conséquences. L'éducation est un droit, et les gouvernements ne peuvent pas décider de le supprimer à titre de sanction", a déclaré Sabrina Mahtani, chercheuse sur l'Afrique de l'Ouest à Amnesty International.