Justine MOULIN
Dans la stupeur qui nous saisit, en tant que Communauté active dans la vie citoyenne de France, nous ne pouvons que transmettre aux proches des victimes nos plus sincères condoléances.
Nous avons été particulièrement affectés par la détresse de nos camarades Isabelle (Li 82) et Jean-Yves Moulin (Li 81) dont la fille Justine a été lâchement assassinée à la terrasse du restaurant "Au petit Cambodge".
Nous nous sentons affectés au plus profond de nous-même et les assurons de notre plus sincère soutien, la communauté toute entière se joint à moi pour soutenir Isabelle et Jean-Yves dans cette terrible épreuve.
Nous devons nous mobiliser pour défendre les valeurs républicaines, pour ne jamais oublier et contribuer à ce que cela ne se reproduise pas.
Fraternellement,
Le Président
Jacques PACCARD
En tant que Gadzart (Li 60) je partage la stupeur de notre Président et y ajoute ma colère. Sincère soutien à ISABELLE et JJEAN-YVES ainsi qu'à tous les autres parents des victimes. Ci-après l'article de la VOIX DU BORD :
Justine avait 23 ans. Étudiante à Paris, elle dînait au Petit Cambodge, vendredi soir. Touchée à la tête, elle est décédée samedi matin à l’hôpital. Son oncle et sa tante, Nieppois, devaient l’accueillir hier avec ses frères.
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Vendredi soir, au restaurant Le Petit Cambodge, Justine dînait. Comme quatorze autres convives de cette terrasse chauffée, en plein mois de novembre encore doux, à 21 h, elle a été touchée par les tirs. Blessée à la tête et transportée à l’hôpital de la Salpêtrière, elle est décédée samedi matin.À 23 ans, étudiante, Justine vivait à Paris. Ses parents, Jean-Yves et Isabelle Moulin, se sont installés à Asnières il y a trente ans. Mais Jean-Yves, aujourd’hui cadre supérieur chez Peugeot à Paris, a grandi à Nieppe, chez ses parents, Michel et Solange, qui y ont résidé de 1970 à 1998, avec leurs deux fils.
Maintenant Michel, le grand-père de Justine, vit à Hazebrouck. François, le frère de Jean-Yves, directeur technique chez Tôlerie du Nord à Armentières, a repris la maison familiale, rue du Maréchal-Foch, avec son épouse Sylvie, professeur d’EPS au lycée Paul-Hazard, et leurs deux filles.
« Justine devait venir aujourd’hui à Nieppe avec ses deux frères, Jérémy et Jonathan, pour passer la journée en famille » lâche son oncle François, sous le choc. « Elle se trouvait vendredi soir au mauvais endroit au mauvais moment. Elle fait partie des 129 victimes de cette barbarie (bilan provisoire) » ajoute-t-il.
Des messages de sympathie, de soutien arrivent chez les époux Moulin. La nouvelle s’est répandue hier dans la commune qui se recueillait, dès samedi soir, au monument aux morts. Une cérémonie très sobre où dépôt de gerbe, minute de silence et Marseillaise se sont succédé dans le calme. « Notre rassemblement est aussi un geste de solidarité, de partage de la douleur subie par les victimes, par leurs familles. Il ne faut pas se faire d’illusions, cette vague d’attentats peut avoir des répliques, à Paris ou ailleurs. Vigilance devient le maître mot », transmettait le maire. Les Nieppois ont regagné leurs pénates rapidement tandis que le glas sonnait à l’église voisine. Dessins, messages et bougies étaient déposés délicatement. Une écriture d’enfant avait tracé : « On n’a pas peur ».
À 23 ans, étudiante, Justine vivait à Paris. Ses parents, Jean-Yves et Isabelle Moulin, se sont installés à Asnières il y a trente ans. Mais Jean-Yves, aujourd’hui cadre supérieur chez Peugeot à Paris, a grandi à Nieppe, chez ses parents, Michel et Solange, qui y ont résidé de 1970 à 1998, avec leurs deux fils.
Maintenant Michel, le grand-père de Justine, vit à Hazebrouck. François, le frère de Jean-Yves, directeur technique chez Tôlerie du Nord à Armentières, a repris la maison familiale, rue du Maréchal-Foch, avec son épouse Sylvie, professeur d’EPS au lycée Paul-Hazard, et leurs deux filles.