Aujourd’hui une seule traduction complète accompagnée des résumés habituels …que je retrouve en général un mois ou deux après sur les magazines auxquels je suis abonné !
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1 : RESUME
Portable brain scanner allows PET in motion
Scanner records high-resolution images of structures deep within the brain
Deep view: Brefczynski-Lewis in the PET brain-scanning helmet
Un dispositif portable de numérisation du cerveau et qui fournira des images à haute résolution de sa totalité et avec un sujet éventuellement en mouvement vient d’étre développé par des chercheurs américains. Cette nouvelle approche - dite tomographie ambulatoire par émission de positons en microdose ( acronyme ;AMPET) - miniaturise la tomographie par émission de positons bien connue (TEP), de telle sorte qu'il puisse s’adapter sur un casque porté pendant la numérisation.
Les imageurs cérébrales cliniques exigent actuellement un compromis entre le mouvement et la résolution. Des appareils larges et arrimés au sol ( par exemples des techniques tels que le PET, imagerie par résonance magnétique (IRM) et la magnétoencéphalographie (MEG) - fournissent des images à haute résolution, mais nécessitent que le participant rester complétement immobile. Par ailleurs, d’autres approches telles que l'électroencéphalographie et la spectroscopie proche infrarouge peuvent être utilisé avec un sujet en mouvement, mais présentent une faible résolution spatiale et ne peuvent visualiser certaines structures importantes telles que l'hippocampe et l'amygdale profondément enfouies dans le cerveau.
Il s agissait donc de trouver le bon compromis ! Julie Brefczynski-Lewis, de l' Université Ouest de Virginie (WVU) Centers for Neuroscience avec ses collègues ont construit un anneau de détecteurs SIPM qui s’adapte autour de la tête et requiert également une dose de rayonnement beaucoup plus faible que les scanners conventionnels.
MON COMMENTAIRE /Pour avoir subi N scanners et IRM je souligne en outre le fait d’être moins stressé avec ce genre de perfectionnement !Je ne parle pas non plus du gammamètre de SACLAY qui nous enfermait dans du plomb en caleçon dans le noir pendant une heure et que nous appelions par dérision : le « cercueil type CEA » !
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2 : RESUME
Balloon bursts approach the speed of sound
2 comments
Energy is released by creating increasing numbers of tears in a balloon's fabric
Faire éclater des ballons est très amusant, mais un peu de physique fascinante se cache dans la façon dont le tissu du ballon est déchiré. Deux physiciens en France ont étudié le processus d'éclatement en utilisant une caméra à haute vitesse, et ont découvert qu'il y a un point critique du gonflement d'un ballon au-delà duquel il va se créer de beaux motifs de fleurs quand il éclate !!!
L'artiste français Jacques Honvault es
Slow motion: single-slit and multiple fragments
t célèbre pour ses images photographiques à grande vitesse, y compris une frappe spectaculaire d'une fragmentation de ballon juste . Ce motif floral a fasciné le physicien Sébastien Moulinet de l'École Normale Supérieure de Paris, parce que le modèle de fragmentation est très similaire aux modèles de fissures qui peuvent se former lorsqu’un matériau tel que le verre est frappé par un marteau.
MON COMMENTAIRE / Les photos montrent comment des tensions provoquent de tels déchirements ; C EST DE LA PHYSIQUE AMUSANTE ET PEUT ETRE UTILE …..ALORS POURQUOI PAS ?
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3 :RESUME
Bouncing droplets powered by evaporation
Trampoline effect could lead to self-cleaning surfaces
This sequence of images shows a water droplet bouncing on a superhydrophobic silicon micropillar surface. Time advances from left to right. (Courtesy: Dimos Poulikakos/ETH Zurich) close or Esc KeyDes gouttelettes d’eau jetées sur une surface spécialement conçue vont rebondir spontanément par simple évaporation d'une partie de leur liquide, selon des scientifiques en Suisse. Et ces rebonds deviennent successivement plus élevés jusqu'à ce que les gouttelettes gèlent. Les chercheurs( Dimos Poulikakos et ses collègues de l'ETH Zurich) pensent que ce type d’ effet pourrait être mis en œuvre avec des surfaces autonettoyantes( très hydrophobes)
Ce rebond n’est pas sans rappeler l'effet Leidenfrost bien connu, selon laquelle une goutte de liquide peut léviter légèrement au-dessus d'une surface chaude par exemple une poêle à frire. La température élevée au-dessous de la gouttelette évapore une partie de son liquide pour créer une pression de vapeur qui compense la poussée de gravité vers le bas et maintient la gouttelette en l air.
MON COMMENTAIRE/ Pour avoir utilisé pendant 20 ans l’azote liquide dans mes pilotes et mes pièges a condensation d' UF6 , j e connais trés bien cet effet de formation d' une couche de vapeur instantanée et nous l' appelons nous français « caléfaction »
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4 :RESUME
Strong interaction between antiprotons is measured for the first time
"Unsurprising" results back up CPT symmetry
En examinant les conséquences des collisions d'ions d'or à des vitesses près de la vitesse de la lumière, une équipe internationale de physiciens vient de réussir à mesurer l’ interaction forte s exerçant entre paires d'antiprotons pour la première fois. Les chercheurs ont constaté qu à de très courtes distances, les antiprotons - c est a dire les antiparticules de protons – s’ attirent les uns les autres tout comme les protons le font. Ce résultat était attendu, il devrait améliorer notre compréhension de la façon dont les antinoyaux sont maintenus ensemble. Il renforce également l'idée que la symétrie de charge, de parité et de renversement du temps (CPT) est une symétrie fondamentale de la nature.
Opposites attract: antiprotons attract each other just like protons
À de très courtes distances, la force forte est beaucoup plus forte que la force électromagnétique, qui tend à repousser des protons ( de même charge électrique ) et il y a donc attraction mutuelle entre protons …...
Cette dernière expérience a été réalisée grâce à la collaboration de STAR duRHIC( Laboratoire national de Brookhaven Collisionneur d'ions lourds relativistes Aihong Tang et coll)Outre le fait de montrer que la force entre les antiprotons est attractive , l'équipe a également pu mesurer deux autres paramètres importants - la longueur de diffusion et la portée effective de l'interaction.
Il est le miroir auquel nous pensons que la nature obéit
MON COMMENTAIRE / Il rejoint celui de Daniel Kaplan ( the Illinois Institute of Technology) :
Il est pas surprenant que les chercheurs ne trouvent pas de violations de la symétrie CPT dans ce cas ….. Si de telles violations existaient, elles devraient être beaucoup plus faibles que la force forte. Cela signifie que les manips STAR devraient être beaucoup plus sensibles…… Et elles ne sont pas déjà évidentes à réaliser !
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5 : TRADUCTION
Mysterious dust and diffuse aurorae envelop the red planet
1 comment
MAVEN spacecraft spots tiny particles surrounding Mars that could have an interplanetary origin
Dusty dips: MAVEN has found dust high above the surface of Mars
De minuscules particules de poussière ont été trouvés flottantes plus de 1000 km au-dessus de la surface de Mars - environ 10 fois plus élevées que les scientifiques planétaires n’avaient prévu de les trouver. Les particules ont été repérées par la sonde de la NASA MAVEN, et leur présence suggère que la planète rouge accumule la poussière du système solaire. Cette découverte pourrait fournir des indices importants sur la façon dont se déplacent les poussières autour du système solaire.
Les scientifiques savaient déjà que la poussière est soulevée jusqu'à 100 km de la surface de Mars par des "tourbillons de poussière» soit localisées soit générales . La poussière qui est au dessus de 150 km environ de la surface pourrait provenir de l'érosion des surfaces des lunes martiennes Phobos et Deimos. Cependant, des calculs suggèrent que cette poussière serait entreé dans l'atmosphère martienne par l'intermédiaire d'un anneau en forme de beignet autour de la planète – lequel anneau n'a pas été détecté par Maven.
Ces particules de poussière mystérieuses ont été vues par Maven quand il suit son orbite très elliptique autour de Mars, et qui varie en altitude de 150 à 6200 km. L’orbite de MAVEN autour de Mars a commencé en Septembre 2014, et son instrument Langmuir Probe et Waves (LPW) détecte la poussière en détectant les nuages de plasma minuscules qui sont créés lorsque les particules de poussière frappent l'engin.
Étant donné que toute la surface de MAVEN joue le rôle de détecteur, on peut mesurer de très faibles concentrations de poussière. La taille de chaque particule détectée est estimée à partir de l'amplitude de son signal de LPW, et les données ont été recueillies sur sept mois, ce qui correspond à plus de 1000 passes à moins de 150 km de la surface martienne.
Les données révèlent une concentration relativement constante de particules de poussière àdepuis une altitude d'environ 1500 km jusqu’à 500 km environ. À des hauteurs inférieures, le nombre de particules augmente alors rapidement, et par un facteur de cinq jusqu’à 150 km - la plus basse altitude sondée . Des expériences en laboratoire suggèrent que les particules sont environ 1à12 pm en taille, mais les chercheurs ne peuvent pas se referer à tout mécanisme connu qui pourrait propulser une telle poussière depuis la surface au-delà d'une hauteur d'environ 150 km.
"Si la poussière provient de l'atmosphère, ceci suggère que nous ignorons un processus fondamental dans l'atmosphère martienne», dit Laila Andersson, qui est l'auteur principal d'un article dans Science qui analyse les données de l'LPW. Écrivant dans le dernier numéro de Science, Andersson et ses collègues estiment que la poussière interplanétaire serait à l'origine et ce pourrait être des particules entraînées par le vent solaire ou des débris introduits dans le système solaire interne par des comètes.
Si c’était le cas, Mars ne serait pas seul comme collecteur de poussière interplanétaire. L'atmosphère de la Terre en contient aussi, et l'équipe a utilisé des mesures antérieures effectuées sur la Terre pour estimer combien de poussière interplanétaire devrait être trouvé sur Mars. Ce calcul indique que le LPW aurait vu seulement une petite fraction de la poussière interplanétaire pouvant entourer Mars.
Sur Sciences figurent également trois autres articles se rapportant les résultats Maven. L'orbite de Maven a été réajustée de temps en temps de sorte qu'il est descendu à moins de 120 km de la surface de Mars. Ces campagnes " deplongées profondes" ont permis à Maven de tester la haute atmosphère de la planète, où Stephen Bougher de l'Université du Michigan et une équipe internationale ont mesuré les concentrations de gaz dont le dioxyde de carbone, l'argon, l'oxyde d'azote et de l'oxygène.
Ils ont constaté que les concentrations variaient sensiblement d'immersion à immersion, ce qui suggère que la haute atmosphère est un endroit dynamique. L'équipe a également mesuré les variations dans le champ magnétique de Mars à chaque plongeon . Ses résultats suggèrent que ce sont deux paramètres ,la croûte de la planète et le vent solaire qui contribuent aux propriétés magnétiques de la planète Mars.
Dans un autre document, Bruce Jakosky de l'Université du Colorado à Boulder et ses collègues décrivent comment ils ont utilisé les instruments à bord de Maven pour travailler sur la façon de nombreux ions à échapper à l'atmosphère martienne au cours de sursauts solaires. Cette information pourrait aider les scientifiques à comprendre comment un morceau important de l'atmosphère aurait été perdue par Mars au début de son histoire.
Le document final se concentre sur un événement qui a eu lieu dans l'hémisphère nord de la planète : des aurores ( boréales) Nick Schneider de l'Université du Colorado et ses collègues ont utilisé le spectrographe imageur dans l'ultraviolet de Maven pour étudier cette version martienne des aurores boréales, qu’ ils ont trouvé mieux réparties et diffuses que leurs homologues terrestres.
Les quatre documents sont publiés dans un numéro spécial de Science.
A propos de l'auteur
Hamish Johnston est rédacteur en chef de physicsworld.com
MON COMMENTAIRE / STEPPE présente une remarque sur l’influence du vent solaire que vous pourrez vous traduire . Personnellement j’étais à PRINCETON lorsque j’ai vu le film « perdu sur Mars » et subi les questions de ma famille sur les tempêtes infernales et subites de sable que le film présente ….. Je leur ai expliqué , qu’ a l’altitude du sol de Mars plusieurs paramètres jouent en sens contraire :1°/la pression y est très faible ( 6 ,3 mm de mercure c’est déjà le vide d’une pompe a palettes de type labo ) .2°/ qu’il faut des gradients de température importants sur les diverses portions de l’atmosphère martienne pour fournir des phénomènes de vents si forts par convection nécessaires .. ;3°/ ainsi que des masses de particules très fines ;;;;; Donc une fois enlevées du sol , l’énergie cinétique ( ½ mv² ) n’est peut-être pas suffisante pour justifier l’accident du début du film …..…..