Soucieux de ne pas passer pour trop ringard, je me suis résolu à envisager de changer mon téléphone mobile, (bien vieux, il a près de 4 ans) j’ai été frappé par le nombre d’offres mentionnant l’option GPS. N’étant ni explorateur ni navigateur solitaire, je me suis interrogé sur l’utilité de cette fonction pour un citadin lambda tel que moi.
Certes, cela me permet en permanence, de savoir l’endroit où je me trouve et, couplé à un système de cartographie de me repérer dans mes promenades pédestres. Mais, allant rarement en trek solitaire dans le Sahara ou l’Himalaya, vous conviendrez que cette utilité m’est fort limitée. C’est malheureusement en outre, interdiction oblige, inutilisable en automobile a moins de s’arrêter.
J’ai donc cherché et me suis documenté sur les pourquois plus profonds de la promotion de cette offre mirifique (et néanmoins payante).
Il en ressort principalement:
- En premier lieu, que ce système accentue les possibilités de flicage, permettant, uniquement sur instruction de justice pour l’instant, de savoir précisément où je me trouve à telle heure (les anciens systèmes ne désignant qu’une zone assez large). Cette application qui pourrait être utile pour retrouver une personne atteinte d’un Alzheimer sévère s’égarerant régulièrement, ne correspond pas encore à mes besoins.
- En fait, ce système intéresse surtout les publicitaires qui envisagent d’envoyer des publicités ciblées aux propriétaires de mobiles en fonction du lieu où ils se trouvent: en ballade sur la place Masséna, je pourrais recevoir, par exemple sur mon mobile, une pub me vantant les promotions du jour des Galeries Lafayette où la “happy hour” du bar du coin. Etant viscéralement réfractaire à la publicité, je ne vois pas pourquoi j’engraisserais les publicitaires, doublement à mes frais cette fois.
Je me passerai donc, pour l’instant, de la fonction GPS-mobile pour mes activités piétonnières.
Autre sujet: “En 2005, 1,76 million de familles sont composées en France d’enfants de moins de 25 ans et d’un seul parent, leur mère le plus souvent. Un chiffre qui ne cesse de grandir depuis les années 1970, selon l’Insee qui relève également les difficultés à travailler et à se loger” et, en Irak: “Quelque 180 000 personnes travaillent pour des sociétés de sécurité privées dans le pays. Ils sont autant que les soldats réguliers”. (Newsletter abonnés du Monde).
Un autre ? Comment faire du fric sur les famines, la misère et les quelques centaines de milliers de morts qui vont les accompagner: “Un groupe d’action canadien indépendant, ETC Group, révèle que Monsanto, Bayer, BASF et d’autres firmes ont déposé 532 brevets sur des gènes de résistance à la sécheresse”. Le Monde .