Finalement l’orage nous aura épargnés.
Les précipitations n’ont concerné que les massifs entourant le lac Son Koul puis se sont éloignées définitivement.
On fait connaissance avec quelques habitants du camp qui nous accueillent avec sourire et posent volontiers pour la photo
Le campement n’est pas très grand, juste quelques yourtes, le tour en est vite fait.
Dans cette yourte, les cuisines
Egouttage du lait et fabrication de fromages secs (excellents !)
On repère les endroits stratégiques.
C’est là !
Compte tenu de l’éloignement des commodités par rapport aux tentes et du froid qu’il va faire cette nuit, la consommation de thé au dîner de ce soir sera réduite au minimum, il va falloir éviter les sorties nocturnes.
et ici c’est pour la toilette
A notre disposition également, un petit hammam
Le lac est un point de rassemblement pour les oiseaux migrateurs et comme justement nous sommes en pleine période migratoire, ils sont nombreux rassemblés sur sa rive pas très loin du camp.
Avant le repas je descends les observer.
Difficile de distinguer les différentes espèces, au fur et à mesure que je m’approche d’eux, c’est l’envolée… Pas trop habitués à la présence humaine.
Sitôt dîner, on ne traîne pas. Le froid tombe très vite, 10° à l’intérieur de la yourte au coucher.
Et la flambée qui ne veut pas prendre…
Je dors contre la toile
Eveillé au cours de la nuit, je perçois des remous à l’extérieur tout contre la tente, comme un piétinement… Mouton ? Cheval ? Bovin ? ou… loup ?
Ces derniers sont parait-il nombreux dans la région et pour cette raison il est d’ailleurs déconseillé aux randonneurs solitaires de s’installer à l’écart des campements.
Je ne saurai jamais d’où provenaient ces mouvements, je n’ai pas été vérifier…