Plié, replié,
fermé, renfermé,
mis à bas, brisé et recollé,
La raison elle s’en est allée, la raison elle s’est étalée
Plié en plein recueillement, ne sais ce que trouver, ne sais ce que chercher
gris et lumière, ombres et blancheur, et des morceaux qui se tiennent ne se lâchent plus se rejoignent se reviennent
Drôle de posture que se revenir et rejoindre comme si tomber et ne pas se relever, comme si tomber et se relever, comme si tomber et toujours pleurer, comme si tomber et encore saigner, comme si… nager était courant dans ces océans de larmes.
Prise de force, assailli, brusqué et pourtant ne tremble plus
demain soir c’est le réveil c’est le tigre en ce moment que raconter et rencontrer, c’est sa fourrure qui assure et rassure, ce sont ses dents qui seront mains, ce sont ses pattes qui diront mots.
C’est son partage entre tous ses bonds qui fera jaillir au coeur, car oui c’est de force que sera paré le coeur, de puissance dorée, de visages recueillis
Et courir, courir au devant du soleil, et demain soir…
Un café à la Belle Equipe, avec toi, elle et eux, toutes celles et ceux, tout ces corps et ces coeurs, tout ce qui touche, entre noir et blanc, entre noir ou blanc, touchant et troublant, trou blanc jaillissant
Car oui ainsi est le refus, le rejet de ce grand trou noir, au néant qu’il retourne
a jamais
parmi toutes les autres ombres
et nous laisse à la lumière.
Patrick Duquoc