Ce fut un long week-end pour tout le monde. Je me sens chanceuse. Mais surtout je me sens française. Et bordel, j’en suis fière. Je n’oublierai jamais ce vendredi 13, putain de vendredi maudit. Je n’oublierai jamais ces visages, ces noms, ces victimes trop nombreuses.
Mais la vie doit reprendre ses droits. Dans le respect, le souvenir et la mémoire, dans l’amour aussi. Aimez-vous, parlez-vous, gens de tous horizons, de toutes religions. Aujourd’hui, je veux vous faire un câlin énorme à tous, anonymes, familles de victimes, Parisiens ou étrangers.
Alors pour montrer qu’ils n’ont pas réussi, à affaiblir notre foi en la paix, je vais continuer à vivre ma vie, à reprendre mes activités, à aller voir des spectacles, à boire un verre un terrasse, à exercer mon droit à la parole, mon droit à la liberté de conviction, je vais continuer à écrire, à rire, à aimer.
Eh ! MÊME PAS PEUR.