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Tout comme son nom l’indique, la foire gastronomique met les sens des visiteurs en alerte et offre une diversité culinaire irrésistible. Avant même de franchir les portes du Parc des Expositions et Congrès, l’odeur de barbe-à-papa, churros et autres gourmandises s’échappe de la fête foraine juxtaposée. D’ailleurs, la visite aux mille effluves se termine de manière ludique avec un jeu des odeurs. Au rez-de-chaussée, produits du terroir bourguignon, spécialités du pays basque, vins, confiseries, spécialités bretonnes, fruits de mer et autres mets offrent un choix considérable aux visiteurs.
Pour Pierre, 25 ans, cette première visite à la foire était à la hauteur de ses attentes gourmandes. Le jeune homme est néanmoins surpris de la place attribuée au pays invité et n’a "pas bien compris le rapport avec le Chili". Et même si ça ne le gêne pas, il "ne saisit pas la présence des marchands de matelas et de meubles, venus en masse". En effet, la majorité des exposants est dans le secteur de l’ameublement et de l’équipement ménager. Il est ainsi beaucoup plus aisé de trouver un canapé, un ouvre-huîtres ou une bougie relaxante qu’un produit typiquement chilien. La déception de Pierre est partagée et la baisse d’affluence depuis quelques années en témoigne. Il faut dire que l’entrée à 6,20 euros pour les adultes peut refroidir. Pour les exposants, la durée est également en cause: 13 jours c’est beaucoup trop long. Malgré quelques ajustements à fournir, la foire gastronomique reste un évènement incontournable qui a encore de belles années devant elle.
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