Dire qu'aujourd'hui, 16 Novembre, à Versailles, il réunit le Congrès en urgence pour modifier la loi sur l'Etat d'urgence, et la porter à au moins 3 mois au lieu des 16 jours de validité sans obligation d'une loi pour en prolonger la durée au-delà...
Et dans le traumatisme actuel résultant de la vague d'attentats du 13 Novembre, il ne serait pas surprenant que François Hollande ne demande au Congès de lui donner les pleins pouvoirs... ce qui serait une catastrophe si tel en était et la France, même si la République n'est plus officieusement une République, avec l'entrée en guerre au Mali, puis en Centre Afrique et aux confins du Nigéria, etc... etc... sans en référer au préalable à l'Assemblée Nationale, fourniture gratuite d'armement aux rebelles et aux extrémistes-djihadistes modérés tels Al-Nosra et autres.... etc.. etc..., serait officiellement en dictature...
Pauvres français, par qui nous sommes gouvernés et qui plus
Selon Nord-Presse.be du 16 Novembre 2015 :
François Hollande demande aux rebelles syriens " de rendre les armes livrées par la France en 2012″
Le président français François Hollande a demandé, lors d'une allocution officielle, que les rebelles syriens, et parmi ces rebelles sont à ajouter les djihadistes modérés de Jabhat al-Nosra al-Qaïda fi Bilad ash-Sham faction de Al Qaïda Irak dont Laurent Fabius avait déclaré qu'ils faisaient du bon boulot, ayant rejoint l'État Islamique rendent les armes qu'il leur a fait livrer depuis 2012, plusieurs milliers d'armes offertes gratuitement aux rebelles syriens, sur le dos des contribuables français, et par le truchement du Qatar et de l'Arabie saoudite, toujours offert gratuitement ou avec des emprunts sur la Coface à 100% assuré par la France, des centaines d'unités de matériel militaire lourd, des chars, des avions de combat, des missiles.... pour les aider dans leur lutte contre Bashar-al-Assad.
En Août 2014, François Hollande avait affirmé, dans son interview donnée au journal Le Monde que " Les rebelles syriens méritent tout notre soutien " et lors de son voyage à la Réunion, " les livraisons sont intervenues il y a plusieurs mois, quand des rebelles syriens faisaient face à la fois aux armées du dictateur Bachar al-Assad et au comportement de ce groupe terroriste, l'Etat islamique [...] On ne pouvait pas laisser les seuls Syriens, qui préparaient la démocratie [...], être sans armes [...] Aujourd'hui encore, c'est terrible ce qui se passe en Syrie avec d'un côté, l'Etat de Bachar al-Assad qui continue de pilonner et de massacrer, de l'autre l'Etat islamique et, au milieu, celles et ceux qui étaient supposés préparer l'avenir [...] comme Al-Nosra [...] et qui sont pris en tenaille [...] Nous ne devons pas relâcher le soutien que nous avions accordé à ces rebelles qui sont les seuls à participer à l'esprit démocratique. "
et dans un article du média RT France, du 6 Mais 2015, François Hollande admet avoir armé les rebelles syriens, en totale violation de l'embargo en vigueur, entre 2012 et 2013 : " Nous avons commencé quand nous avons eu la certitude qu'elles iraient dans des mains sûres. Pour les armes létales, ce sont nos services qui ont procédé aux livraisons [...] La France a livré des canons, des mitrailleuses, des lance-roquettes, des missiles antichars... (et la liste de matériel est longue) aux forces qui luttent contre Bachar Al-Assad, avant la levée de l'embargo." En outre, François Hollande était " désireux de mener des plans d'attaque en Syrie et des frappes aériennes contre le régime syrien soupçonné d'avoir utilisé des armes chimiques contre son propre peuple en août 2013. Parmi les cibles, il y a le siège des services de renseignement de l'armée syrienne " qu'il juge " responsable des attaques chimiques. " Et " les frappes ont pour but de changer l'ordre politique en Syrie et de déstabiliser la Russie en la forçant à changer de position à propos du conflit syrien. "
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