Ils étaient venus là, pour l’amour du métal La vibration des corps, la transe musicale L’attractivité folle d’une énergie primaire C’était, selon Francis, vendredi soir sur la terre.
Ils fusionnaient leur âme au tempo des guitares Évacuant le noir des jours qui désemparent Ils étaient de tout âge, de toutes religions La frénésie rebelle comme unique passion
Le fracas des tueries a recouvert l’éclat Des pulsations vocales et l’enfer ici-bas Dévoila son visage à leurs yeux effarés
Juste un éclair de feu, ils ont noyé le sol De leur sang innocent, en tragique symbole L'insupportable image de la bestialité…