Cet après-midi, nous souhaitions aller faire du shopping, justement pour témoigner que les attentats de la veille ne modifiaient pas notre résolution à continuer à vivre calmement, comme avant.
Il y a donc deux écoles : certains commerçants continuent à ouvrir comme si de rien n'était (à peu près 50% des boutiques de mon quartier), les autres (dont les grands groupes comme Kering ou LVMH) ont considéré qu'il ne convenait pas de faire courir un quelconque danger à leurs clients comme à leur personnel. Je ne porte aucun jugement, chaque attitude est légitime ... Mais il va falloir trancher.
Il faudra bien "faire avec" ce danger que certains spécialistes, en particulier Michel Goya, historien de la guerre, prévoyait dans son blog le 25 octobre dernier. Ce serait entériner le succès de l'attaque des terrorristes, accepter une déstabilisation de nos institutions et de notre économie que de baisser les bras. Il n'empêche : le texte de cet expert fait froid dans le dos ...
Car nous n'avons pas les moyens de mettre un policier ou un soldat en armes devant chaque coin de rue. Nous n'avons à compter que sur nous-mêmes. Attendons les résultats de l'enquête policière pour y voir plus clair. Et demandons aux acteurs économiques d'accorder leurs violons en cette période de l'année.