Le soir, j'essais toujours de quitter mon iPhone et les réseaux sociaux à 21h30 maximum. Donc j'avais laissé mon iPhone en mode "ne pas déranger" lorsque les premières dépêches sont tombées. Nous regardions un dessin animé (assez bof d'ailleurs, Ritan no Laplace...), et dodo tôt.
Lorsque je me suis levé ce matin, c'est Falconette qui a eu les premiers mots avant que je n'ai le temps d'embrasser mes bébés. "Ca a été un carnage à Paris cette nuit, presque 200 morts". Suivi d'un "bonjour au fait mon chéri...".
Puis grand bébé a un peu crié quand je lui ai enlevé Piwi+ devant Robocar Poly, mais sa maman lui avait dit : "on va mettre les informations ce matin". Et je regardais, avec la tablette qui m'expliquait cette nuit d'horreur.
Facebook a mis au point un truc pour me dire les gens que j'aime qui sont sur Paris, et me confirmer qu'ils sont en sécurité. Mes premières pensées. A mes parents aussi, qui sont en voyage à l'étranger, et qui malgré le décalage horaire m'ont envoyé un mot pour me dire que le retour en France serait dur.
Réveil d'horreur, comme beaucoup. J'avais pris connaissance de Charlie en rentrant de la cantine. Cette fois, c'est en me levant.
"Cette fois c'est la guerre" titre le Parisien. Nous l'avions compris il y a déjà un moment... Contre un ennemi de l'intérieur. Et je crois que j'aurais du mal à supporter les "padamalgam" qui vont surgir très rapidement, les "je suis Paris" et autres conneries de ce genre.
Choqué ce matin, comme beaucoup. Choqué, inquiet...