Actions pour la Semaine de la Solidarité Internationale

Rédacteurs et stagiaires: cliquez sur cette barre pour vous connecter en back-office de la rédaction! L’ONU (Organisation des Nations Unies) préconise que chaque pays développé consacre 0,7% de son produit international brut (PIB) à l’aide au développement. Or, en France l’aide représente 0,36% du PIB avec une baisse continue depuis sept ans. "Il devrait y avoir 20% de diminution sous le quinquennat de François Hollande" s’exclame Gérard Diet, membre d’Artisans du Monde. Pour autant la France reste l’un des plus gros distributeurs. "Pour compenser, il faut l’action des ONG et d’associations. La SSI a longtemps été ignorée mais elle se développe de plus en plus. Dans le département de l’Ain elle prend vraiment une grande ampleur".

La ville d’Ambérieu-en-Bugey est un bel exemple. Un collectif s’est créé il y a dix ans, comprenant neuf associations de solidarité, dont Artisans du Monde, CCFD-Terre solidaire et le Secours populaire. A côté de celles-ci il y a onze partenaires qui participent aux manifestations. Cette année, les thèmes choisis sont le changement climatique et le vivre ensemble. "On veut montrer la réalité et aider les pays les plus pauvres. C’est dans l’intérêt de tout le monde" note Gérard Diet, le coordinateur. Très actif, ce collectif a monté une dizaine de manifestations dont une grande journée festive le samedi 21 novembre qui se conclura sur un concert. "On veut faire quelque chose de ludique et assez festif en même temps pour pouvoir interpeler un maximum de personnes". Dans cette optique un forum s’adressant aux collégiens et lycéens est organisé depuis plusieurs années. "Ce sont des petits ateliers interactifs. Par exemple, avec Artisans du Monde on va montrer le problème actuel de la viande: il y a déforestation pour planter du soja qui sert à nourrir les animaux. On veut proposer un autre monde de consommation, plus responsable".

Les thèmes du vivre ensemble et du changement climatique sont plus que jamais d’actualité et s’entremêlent. "Il y a de plus en plus de réfugiés climatiques. Les solutions paraissent simples, mais tout ce qu’on entend dans les discours les cassent" conclut Gérard.