

Nonce Paolini imprime sa marque saignante dans la destinée de la première chaîne en virant quelques mastodontes de l’information : après le, certes, plus très jeune Charles Villeneuve, c’est le directeur de l’information Robert Namias qui est prié d’aller renifler d’autres univers audiovisuels.


Rumeur ? Médisance ? Fantasme ? Peut-être. Certaines pratiques antérieures (Paris Match, au premier chef) s’en rapprochent pourtant malignement.
L’audiovisuel comme chose du pouvoir, rien de nouveau sous les antennes et les paraboles, mais bien plutôt au cœur des fibres… politiques. A la censure officielle d’une ORTF aux ordres, aux diktats imposés aux chaînes publiques se substitue, pour le privé prétendument libre, l’insidieuse pression fardée d’une hypocrite proclamation de non interventionnisme.

Qu’elles sont loin les périodes d’affranchissement


Alors, quelles que soient les coulisses de cette décision contre Poivre d’Arvor, la texture de la chaîne Bouygues se dévitalise inexorablement : pas grand-chose à retirer de sa petite musique convenue qui ne doit plus être troublée par le moindre frétillement réfractaire.
