La main gracile des vietnamiennes est d’une ineffable beauté.
Extrémité d’un corps souvent menu, elle est ornée fréquemment d’une french manucure criarde. Toutefois l’envie de se faire effleurer par un index, ou même une paume si un élan d’impudeur le permet, dépasse la douceur praline d’un regard fripon.
Le poignet paré de jade paraît si fragile au milieu de ce large bracelet de pierre qu’elles s’esquintent à enfiler. Le pouce se contorsionne pour vêtir le bijou, élément circulaire qui vient se casser sur l’ossature svelte.
La délicatesse d’une paume légèrement pressée sur l’épaule chamboule les pulsions. Entendre le froissement de cette chair qui reprend son envole après s’être déposée 1 seconde. L’attention portée à cette intention décuple les sensations.
Cette main n’était pas là par hasard, fin témoin d’une affection.
Un monde s’ouvre sous une main.