J'ai donc contacté le "Sao den" (côté sombre) par des tracts distribués dans la rue. A ma grande surprise tous les viets semblaient très intéressés et complètement impuissants.
Le lendemain, coup de téléphone inconnu. Une vietnamienne bafouille en viet puis raccroche. Je n'y prête pas attention jusqu'à ce qu'elle me rappelle. Soudain je passe l'appel à ma secrétaire, la conversation dure 5 bonnes minutes, je capte quelques "motobike", il est donc sujet de ma moto! Elle raccroche. Je la questionne illico:
C'était pour ma moto?
Oui !
Ils ont des informations?
Non.
Ils peuvent m'aider ?
Non.
Mais que voulait-elle?
Savoir si c'était vrai.
Pour pouvoir contacter quelqu'un et m'aider?
Non, pour te dire de faire attention la prochaine fois...
Ah ben..??...?? Merci bien.
Donc me revoilà bipède parmi les 10 millions de roues saigonaises. Ainsi je dois louer les services de moto-taxi (dit xe-om, cf l'article consacré). Cela tombe bien car le gars qui glande tout le temps devant ma porte à vendre du café à 5 pèlerins par jour, à la double casquette de xe om! Incroyable, maintenant il me parle, il me sourit! En 10 mois pas une seule parole! Et maintenant qu'il profite de mon argent il est un coeur en sucre. Oh et puis il a l'air si content d'avoir sa nouvelle moto, une semaine après qu'on m'ait voilé la mienne. Tient? c'est le même modèle. Tient? C'est la seule personne qui est sensée surveillée la ruelle et qui n'était pas là au moment des faits. Tient? C'est la seule personne qui aurait du s'intéresser à mon cas, et c'est la seule personne qui a semblé s'en foutre complètement en remuant la main...
Franchement ... ça m'écœure.