Par Talia Stiegler - 13/11/2015 | 1:12
Par le biais de cette démarche, la banque italienne entend se relancer face à ses concurrents, dans un contexte où le secteur bancaire italien connaît une timide reprise.
Cette compression de personnel inclut à peu près 6.000 suppressions d'emplois relatives à la vente annoncée des activités d'UniCredit en Ukraine et d'une coentreprise dans la gestion d'actifs entre sa succursale Pioneer et la banque espagnole Santander. Pour ce faire, un accord définitif a été conclu mercredi. Suite à ces coupes, UniCredit ne disposera plus que d'environ 111.000 équivalents temps plein (ETP) en 2018, comme mentionné dans la mise à jour de son " plan stratégique 2013-2018 ".
De plus, UniCredit prévoit la suppression de 800 de ses filiales situées en Italie, en Allemagne et en Autriche. Cette banque a fait savoir que ces coupes devraient donner lieu à des économies totales à hauteur de 1,6 milliard d'euros (1,76 milliard de dollars).
Par ailleurs, ce plan de contraction comporte également la restructuration ou la cession d'activités peu rentables à l'instar de la banque de détail en Autriche ou le leasing en Italie ou encore des investissements à hauteur de 1,2 milliard d'euros (1,32 milliard de dollars).
A partir de l'année prochaine, les succursales d'UniCredit en Europe de l'Est seront gérées depuis Milan. Jusqu'à présent, elles l'étaient par une sub-holding basée sur le territoire autrichien. A l'horizon 2018, cette banque espère enregistrer un bénéfice net de 5,3 milliards d'euros (5,8 milliards de dollars) et 11 % de rentabilité de ses fonds propres (ROTE).