La reconstruction faciale sans cicatrice est désormais une réalité. Cette performance d’une équipe de l’Université de Montréal, accomplie sur un patient défiguré, fait suite à une précédente intervention en 2012, la plus large greffe du visage jamais réalisée, sur un homme de 37 ans, défiguré par une blessure par balle. Des procédures qui, auparavant, auraient nécessité plusieurs interventions et laissé une ou plusieurs cicatrices.
« Cette intervention, qui a mis les technologies les plus novatrices au service de la chirurgie plastique reconstructive, constitue un message d’espoir pour ceux et celles qui se pensent condamnés à accepter de vivre à jamais avec un tel handicap et qui, souvent, se sentant différents, s’isolent« , explique le Dr Borsuk.
Depuis plus de 25 ans, l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont et la Faculté de médecine de l’Université de Montréal jouent un rôle majeur dans le domaine de la chirurgie plastique et travaillent sans relâche à parfaire les techniques d’intervention pour les mettre au service des patients.
Le Dr Borsuk avait déjà contribué à l’un des grands jalons de l’histoire de la chirurgie reconstructive du visage en étant le seul médecin canadien à faire partie d’une équipe américaine de greffe faciale. En 2012, le Dr Borsuk a ainsi participé à la plus importante greffe du visage jamais entreprise, sur un homme de 37 ans défiguré à la suite d’une blessure par balle.
Source : CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal Communiqué 11 Nov, 2015 Reconstruire un visage sans laisser de cicatrice (Visuel@Dr. Daniel Borsuk)
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