Après sa tournée des stades nippons en février-mars 1978, Dylan s'attaque à son nouvel album qui sort en juin 1978: "Street Legal" (#11 US-#2 UK), produit par Don De Vito.
Changing of the guards
New pony
No time to think
Baby stop crying
Is your love in vain?
Señor
True love tends to forget
We better talk this over
Where are you tonight?
(Bob Dylan)
Musiciens:
Guitares: Bob Dylan, Billy Cross, Steven Soles
Claviers: Alan Pasqua
Basse: Jerry Scheff
Batterie et percussions: Ian Wallace, Bobbye Hall
Violon: David Mansfield
+ cuivres et choeurs
Pas aussi mauvais que certains l'ont décrit, "Street Legal" manque toutefois de brillance.
L'album débute avec un fade in sur "Changing of the guards", ce qui est extrêmement bizarre, un peu comme si on arrivait au milieu de la chanson. Ce titre déjà long (7 minutes) a-t-il été raccourci ?
Aucune idée.
J'aime bien "New Pony" mais le seul titre qui vient réellement me chatouiller l'oreille interne est le final "Where are you tonight?".
Deux singles seront extraits, qui ne trouveront un écho qu'en Europe: "Is your love in vain?" (#56 UK) et "Baby stop crying" (#13 UK).
La fraîche réception de ce nouvel album, qui suit trois chef d'oeuvres consécutifs est vécu comme un nouvel échec par Dylan, déjà secoué par son divorce et l'échec du film "Renaldo & Clara".
Robert Zimmerman va ensuite choquer son monde en changeant de religion.
Il se fait baptiser chrétien et professe dorénavant sa foi tel un prophète incompris, une foi qu'il va placarder sur ses trois albums suivants, un peu à la manière d'un Bob Marley.
Marley a certainement fortement influencé Dylan, le reggae faisant son apparition sur "Street Legal".
© Pascal Schlaefli
Urba City
13 Novembre 2015
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