Alors que l’été est déjà loin derrière nous et que les journées deviennent de plus en plus courtes, la température n’arrive toujours pas à descendre. On pourrait penser que c’est la faute au dérèglement climatique, lui même provoqué par ce que l’espèce humaine dégage comme CO2 (et comme conneries). Oui, on pourrait le penser, mais ce serait une explication bien trop évidente. Non, pour nous, il s’agit bel et bien d’un complot. Réfléchissez un peu. Si la calotte glacière est en train de vivre ses derniers instants, ça n’a rien à voir avec la pollution, oooh non, et toutes ces manigances de la COP 21 prouvent qu’on nous cache quelque chose. Pour y être confronté quotidiennement au limonadier, on peut l’affirmer haut et fort : nous savons. Oui, ce réchauffement des températures provient exclusivement et uniquement de la musique que l’on peut trouver sur le streaming global de l’internet. Nous en sommes certain.
Non mais vous croyez qu’on ne les voit pas ces brigands ? Qui s’amusent à chambouler complètement les normales de saison à grand coup de morceaux ultra « hot » ? Leurs intentions sont plutôt claires non ? Ils sont là pour faire fondre l’internet, oui, MAIS AUSSI LE MONDE REEL ! Vous ne voyez pas de quoi, ni de qui on parle ? Bon, et bien puisqu’il vous faut un exemple, en voila un parfait :
Souleance. Duo français composé du beatmaker Fulgeance (Musique Large / Ed Banger) et du DJ Soulist (What the Funk ? / The P Show). Déjà condamnés plusieurs fois pour trafic de skeuds en bande organisée. Le premier des deux, Fulgeance, est déjà bien connu de nos services. Issu d’une famille de musicien, bassiste de formation il s’est fait un nom dans « le milieu » depuis 2009 avec plusieurs EP, et aussi et surtout grâce à un album astrophysique, « CUBES » sorti il y a deux ans Le second, Soulist, est plutôt doué lui aussi. DJ à la base, il s’est fait repéré également pour ces edits et notamment ses collaborations régulières et top niveau avec une des figures de proue de ce complot contre l’environnement, MOOOoonsieur DJ VAS. Selon l’un de nos informateurs, nos deux hommes se seraient rencontrés lors d’un festival de courts-métrages en Normandie, Fulgeance y était pour jouer en live, Soulist pour un DJ Set. L’alchimie entre les deux hommes étant évidente, ils décident d’unir leur force et sortent au total 11 projets communs. Ils ont aussi un passage au Boiler Room à leur actif, qu’on vous propose de visionner à présent, histoire que vous vous familiarisiez avec nos deux suspects.
Tartare, est le nom de leur tout dernier album. Alors assez parlé météo & #COP21, parlons à présent de cuisine ! Et au menu du jour il y a ce mini album, riche en goût, éclectique et épicé, composé de six morceaux originaux ainsi que deux remix, signés Débruit et Uffe.
On commence avec « Hustle » une basse electro LoLesque sur son lit de synthétiseur et de vocoder – proposés par leur pote VECT – le tout saupoudré par les coups de scratch habiles de notre ami Soulist. « Tartare », arrive ensuite et vient égayer cet apéritif et le ponctuer de petites touches afrobeat bienvenues. Petit break à 2min24, histoire d’apprécier la reprise presque tribale qui s’en suit, on est bien, on a envie de se lever et de danser, pourtant, le repas est loin d’être fini. « Ratatouille », mélange quant à lui des cuivres, une basse électronique, et un synthé analogique bien old school. Des cuivres que l’on retrouvera ensuite sur « Secoue » mais à la sauce épicée façon « barrio latino », le beat est ensuite décomposé, découpé et suscitera de beaux mouvements de nuques. « I Got It » fera la liaison entre un petit piano funk, des vocals disco, une rythmique et une basse parfois bien punchy, et un lead synth, qui, comme sur « Hustle », viendra temporiser un peu le groove général du morceau pour partir dans un registre d’avantage planant. Le dernier morceau avant les remix, « New York », changera encore de registre, avec un délire très 80’s à la Drive, Hotel Miami, King Fury et tous ces trucs très fluos et kitchs dont on nous bombarde depuis un moment. Le vocal, « Let it Go » et la basse bien dark viennent cependant nuancer ce côté coloré avec une petite touche de grisaille et d’underground. En guise de digestif, on a droit à deux remix: un premier signé Débruit, assez loufoque mais efficace, comme il en a le secret. Le second, de Uffe pour le morceau « New York », reprendra la basse dark et inquiétante dont on vous parlait il y a deux lignes, tout en y incorporant de superbes accords de piano bar et en déstructurant complètement le morceau d’origine. Tout ça nous fait passer pas loin de Saint Germain, et c’est plutôt jazzycool de finir là dessus.
Après ce petit pavé gastronome, à vous de goûter ce savoureux Tartare sonore. On vous le conseille d’ailleurs « tourné & retourné ». Bon appétit 😉
Sachez que si vous voulez investir dans le dernier album de Souleance, vous pouvez vous rendre dès maintenant sur Bandcamp, juste ici. On vous laisse quant à nous avec cet excellent mix, qu’ils ont réalisé spécialement pour la sortie du disque. Cheers 😉
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FuFu
Papa du limo, cela fait maintenant 5 ans que je partage avec vous mes découvertes musicales. Fana de soulfoul, puis de musique électronique (ce qui ne veut rien dire en soit), puis de hip hop et d'instrus en tout genre, puis de jazz, puis de soul, de funk, de rock, de...En fait, je crois bien que grâce au limonadier et aux gens qui le composent, je me suis mis a aimer à peu près tout, et c'est très bien comme ça. Alors merci à eux, merci à vous, et longue vie au limonadier !Mon Cocktail Préféré :
Un bon gros diabolo grenadine des familles. Et oui, yen a qui savent vivre monsieur.
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