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Princesses des os, Charlotte Bousquet

Par Maliae

princesse des osRésumé : Rome, an 120 de notre ère, à l’aube du règne d’Hadrien. Des enfants disparaissent, parfois en plein jour, sans que les mystérieux ravisseurs soient inquiétés par les autorités de la ville. Cette série d’enlèvements pourrait bien être orchestrée par un marchand d’esclaves. À moins qu’elle ne soit l’oeuvre d’un fou…
Nul ne s’en soucie, jusqu’à ce que Titus Clarus, héritier d’une famille patricienne, soit à son tour enlevé. Chargé de l’enquête, le centurion Buculus trouve une piste qui mène à Sextus des Bleus, l’étoile montante des auriges.
Révoltées par l’incompétence de Buculus, Lucretia Clara Severa, cousine de Titus, et son esclave, Dîn, décident de mener leur propre enquête.
Les voici entraînées clans les bas-fonds de Vélabre où sévissent les pires voleurs, trafiquants et assassins. Mais à Rome, rien n’est simple et de noirs complots peuvent en cacher de plus terribles encore.

Avis : Je ne savais pas vraiment dans quoi je m’embarquais avec ce livre, je l’avais acheté pour l’auteure et pour la couverture, et je ne me souvenais plus du tout de quoi ça parlait. Et ce fut une agréable surprise. J’ai aimé découvrir Rome à cette époque. Le livre décrit bien les traditions, et j’ai appris des choses que j’ignorais totalement sur cette époque, comme le fait que les graffitis existaient déjà. Le livre baigne dans les superstitions, les personnages ne cessent de prier leurs dieux, de leur promettre des sacrifices en échange de leur aide. On sent bien que les dieux font partis intégrante de leur culture, de leur vie. Ils prennent ça très au sérieux, et c’est sans doute à cause de ça que les choses qui arrivent dans ce livre, arrivent. Car certains sont prêt à aller très loin pour demander des faveurs aux dieux.
Lucretia est un personnage que j’ai totalement adoré, c’est une forte tête, elle a du caractère, elle est impulsive (même si ça peut lui jouer des tours) et droite. Elle se bat pour ce qu’elle croit juste, même si son oncle et sa mère ne la soutiennent pas. J’ai aimé sa relation avec Dîn. Dîn est son esclave, mais on sent que c’est bien plus que ça, Lucretia la traite comme une soeur, et leur amitié rend Lucretia plus forte. Dîn, elle, éprouve quelques doutes dû à son passé difficile, mais on sent qu’elle apprécie sincèrement Lucretia. Il y a également Méroé, ancien gladiateur, il est lui aussi l’esclave de Lucretia, et il va l’aider et la soutenir dans ses recherches de Titus. Ils étaient tous les trois mes personnages préférés, et j’ai aimé suivre leur aventure, malgré les moments difficiles. J’ai aussi beaucoup apprécié Titus, et j’ai tremblé pour lui, ainsi que Sextus et sa relation avec les chevaux.
Et évidemment il y a les personnages que j’ai détesté, l’oncle de Lucretia pour commencer, je l’abhorrais, je le trouvais égoïste, pas du tout à l’écoute. La façon dont il peut traiter Titus et Lucretia m’écœuraient. Je sais que c’est culturel, à cette époque, l’attachement pour les enfants, pour la famille, n’était pas du tout gagné, mais quand même. Je le détestais. Buculus également m’a vraiment énervé, c’était vraiment un idiot. Octavia la mère de Lucretia m’a déplu elle aussi, elle était trop passive, encore pire que son époux, elle ne cessait de se plaindre de son sort, sans rien faire, sans agir. J’avais envie de la secouer.
Bien entendu d’autres personnages m’ont déplu, mais je n’en dirai pas beaucoup plus pour vous laisser les découvrir, ainsi que ce qui s’est passé, et pourquoi Titus a été enlevé.
Honnêtement, il y a assez peu de suspens quand aux coupables, mais les personnages sont tellement géniaux qu’on se laisse emporter par le récit, par Lucretia et ses décisions. Son caractère.
La fin est une bonne conclusion, tout en restant ouverte. J’avoue que j’aurais aimé qu’elle soit un peu différente pour un petit détail, même si j’ai compris que ça se passe comme ça, que c’était sans doute le plus logique.
Le livre est donc vraiment très intéressant. Et un lexique à la fin est là pour nous donner quelques clés de compréhension et informations sur la Rome de cette époque.

Phrase post-itée : 
« Le rêve. L’imagination.
Ils devenaient ses plus précieux alliés. Ils lui permettaient de passer à travers les barreaux de sa cage, d’échapper à son affreuse captivité. Ils lui permettaient de garder espoir. 
Pour le moment. »

Un graffiti et la carte :

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Le chat possessif : 

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La dédicace :

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