Enfin ! Voilà le premier mot qui me vient en pensant à ce roman... Honte sur moi mais je l'ai traîné pendant de loooooongues semaines. Ma dernière chronique de livre remonte au 7 septembre !!!
Mes attentes devaient être trop élevées... J'étais persuadée d'être conquise et d'accrocher dès les premières lignes. En effet, Jonathan Tropper est un auteur que j'apprécie beaucoup et dont j'ai lu absolument tous les romans. Romans qui m'ont laissés un très bon souvenir. J'avais lu son précédent bouquin " C'est ici que l'on se quitte " en 2010 pendant mon road-trip californien. Il faut reconnaître que le contexte était plus propice au kiff ^^
Sans être mauvais (ce n'est pas du tout le cas), j'ai trouvé l'histoire particulièrement lente à démarrer. J'ai également eu beaucoup de mal à m'attacher au personnage principal. Résultat : il m'a fallu plus de 150 pages pour être dedans. Pour un livre de 350 pages, ça craint un peu. Le personnage, Silver, la quarantaine est la caricature de l'ancienne rock-star. Il est divorcé, n'a jamais assuré pour son unique fille, et est totalement égocentrique. L'état des lieux n'était pas assez déprimant qu'il apprend - en plus ! - qu'il doit se faire opérer de toute urgence s'il ne veut pas mourir. Et bien entendu, il refuse. De là, on suit les interrogations, les remises en questions et les évolutions des relations entre Silver et ses proches : ses parents, son frère, ses amis, son ex-femme et sa fille. Après avoir englouti les 150 premières pages (ce n'était pas un supplice, mais pas franchement envie de replonger dans le livre après l'avoir fermé), le rythme est plus chouette et on se prend dans l'histoire.
Alors oui, pourquoi m'être infligée tant de pages ? Bon, déjà, il est relativement rare que je ne termine pas un bouquin, et surtout je ne pouvais pas abandonner le dernier ouvrage de cet auteur qui ne m'avait jamais déçue par le passé. Je ne pense pas avoir moins apprécié " Une dernière chose avant de partir " parce-que je suis un peu plus " vieille ". Il est clairement moins abouti que ses autres livres mais aussi moins drôle. Et c'est bien dommage car Tropper se distingue aussi par son style caustique. Et la fin ? On en parle ??? Pas de spoiler mais c'est typiquement le genre de fin que je déteste... Quand c'est au lecteur de décider. J'aime pas ça. Quand je lis un livre, j'aime que l'auteur me tienne la main pour me raconter une histoire du début jusqu'à la fin.
" Une dernière chose avant de partir " ne fait pas partie des mauvais romans... Je n'ai pas eu l'impression de relire " L'Odyssée " d'Homère ( mon traumatisme de 6ème). Mais en définitive, peut mieux faire.
Résumé :Drew Silver n'a pas toujours fait les bons choix. Sa gloire éphémère de batteur dans un groupe de rock - qu'un seul et unique tube a propulsé brièvement aux sommets des charts - remonte à près de dix ans. Aujourd'hui, il vit au Versailles, une résidence qui accueille des divorcés un peu paumés, comme lui. Pour gagner sa vie, il a intégré un orchestre spécialisé dans les cérémonies de mariages. Son ex-femme, Denise, est sur le point de se remarier. Et Casey, sa fille qui s'apprête à intégrer Princeton, vient de lui confier qu'elle est enceinte - et ce uniquement parce que de ses deux parents, Silver est celui qu'elle répugne le moins à décevoir. Lorsqu'il apprend que sa vie ne tient plus qu'à un fil et que seule une opération peut le sauver, Silver prend une décision radicale : il refuse l'intervention. Le peu de temps qui lui reste à vivre, il veut le consacrer à renouer avec Casey, à devenir un homme meilleur. Pendant que, sous le regard de sa famille au comble de l'exaspération, Silver bataille ferme avec cette question existentielle, chacun se démène pour recoller les morceaux de cette famille désunie, au risque de l'abîmer davantage encore...
Qui est-tu Jonathan Tropper ?Jonathan Tropper est un écrivain américain né en 1970. Son premier roman, " Plan B ", a été publié en 2001. Les éditions Fleuve Noir ont ensuite publié tous ses livres à l'instar de " Le livre de Joe ", " Tout peut arriver ", " Perte et fracas " et " C'est ici que l'on se quitte ".