En s’invitant, pour une visite présentée comme totalement improvisée, le 1er novembre, chez Lucette Brochet, retraitée, François Hollande a raté la première marche de sa stratégie de reconquête de l’opinion. Le lendemain, Lucette Brochet, pourtant, dit-elle, « tombé sous le charme » de cet homme « simple, sympathique et chaleureux » dévoilait le pot aux roses. Tout était bidonné. Les fleurs qui décoraient la table ? Livrées le matin même. Le café ? Préparé à la mairie et porté par coursier dans des thermos. La sympathique séquence café chez l’habitante était en réalité une mise en scène de série B. Elle se dévoile comme étant un scénar bancal sans porte de sortie. Le projet semble avoir été bricolé sur un coin de table à la lumière de l’expérience de la réforme de la nouvelle carte des régions. A la va vite et sans imagination. Un petit air de Giscard, à quelques semaines d’élections régionales à haut potentiel de risque, histoire de tendre la main à la modernité.
Comment les conseillers en com. de l’Elysée en arrivent à proposer à François Hollande un sketch aussi nanar ? Cette pitoyable équipée amène la question de la formation des communicants qui façonnent l’image de François Hollande. Les CV sont muets là-dessus. Il est urgent de connaître les itinéraires universitaires de ces coachs si habiles en couacs pour que les bacheliers de la promo 2015-2016 ne se fourvoient pas. Sans culture, persuadés que les coups de com. font les bons sondages, ils auraient eu avantage à réfléchir quelques instants. Le tube inusable et inoxydable de Michel Delpech (Chez Laurette, 1965) est un véritable discours de la méthode. L’écouter en boucle aurait permis de comprendre pourquoi
« C'était bien chez Laurette
On y retournera
Pour ne pas l'oublier Laurette »
http://www.ina.fr/video/I05050555
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble