Castle // Saison 8. Episode 6. Cool Boys.
Encore une fois, Castle continue de me surprendre cette année. Surprendre ne veut pas dire épisode exceptionnel qui sort du lot, mais plutôt épisode amusant qui rappelle encore une fois les débuts de la série. Le fait que Martha et Alexis soient aussi présentes cette année est une occasion de nous rappeler à quel point elle m’ont manqué. Car c’était elles qui gravitaient énormément autour de Castle auparavant, avant que ce dernier ne se mette enfin en couple avec Beckett. Et Beckett justement là dedans ? Elle est complètement absente de cet épisode. Le fait qu’elle ne soit pas présente est une occasion de tester la série. Je disais plus tôt cette année que je ne serais peut-être pas contre la disparition de Beckett si jamais il fallait poursuivre la série sans elle. Je suis certain que la série serait capable de rebondir et j’ai plus ou moins eu la preuve que cela peut se faire avec cet épisode. Afin de nous faire oublier Beckett mais aussi de faire une sorte de nouvelle réunion Firefly, la série invite à noueau Adam Baldwin (Chuck, The Last Ship) déjà vu dans la saison 4 de la série de ABC. L’acteur s’insère parfaitement dans l’univers de Castle et je dirais même que sa place est assez logique. Bien évidemment que Beckett reste dans les souvenirs du téléspectateur dans cet épisode, notamment car elle reste un élément important mais dans sa tentative de nous la faire oublier, l’épisode réussi assez bien ce devoir.
Il y avait donc de bons moments, surtout grâce à l’apparition de Martha. Cette dernière a toujours été délicieuse dans Castle et à l’origine de bons moments. Ce n’est pas le personnage le plus dramatique de la série et c’est donc une occasion de rappeler la légèreté dont celle-ci peut parfois faire preuve. Ce qui n’était vraiment pas gagné au premier abord. Mais je suis aussi content de voir que Castle est en train de rappeler que son univers fonctionne grâce à son héros. Castle fait le show et se donne à fond. La série veut nous donner l’impression que c’est lui le centre névralgique de la série, quitte à faire parfois un peu de lui une sorte de héros narcissique et auto-centré. Malgré tous les moments que l’épisode offre à Nathan Fillion pour montrer son influence dans la série, je suis content de voir qu’ils vont bien au delà avec des moments plus tendres. Notamment entre Castle et Alexis. Cette relation est importante pour la série et je pense que les scénaristes s’en sont rendu compte. Le changement de showrunner a permis de se recentrer sur ce que la série faisait de bien à ses débuts et sur ce qui a finalement séduit un large public dès le départ. Peut-être dans le but d’enrayer la chute des audiences.
Malheureusement, personne n’a pu empêcher l’érosion des audiences de Castle (ce qui est toujours dommage). Quoi qu’il en soit, le nouveau showrunner de cette saison a dû relever ce qui fonctionnait dans cette série en revoyant des vieux épisodes et a comparé le tout avec ce qui se passait l’an dernier. La saison 7 est pour moi la plus mauvaise saison de la série, en grande partie car elle n’apportait rien de neuf si ce n’est un sentiment de répétition des saisons précédentes. Celle-ci avait très mal démarré et puis d’un coup d’un seul, elle a réussi à me redonner foi en elle. Ryan et Esposito ont quant à eux aussi un rôle à jouer et profitent de l’absence de Backett. Globalement, le cas de la semaine n’a rien de bien exceptionnel mais il fonctionne assez bien dans son ensemble. Les scénaristes savent très bien pourquoi on regarde cette série policière et ce qui fonctionne avec son casting. L’absence de Beckett ne se fait peut-être pas autant ressentir que je n’aurais pu l’imaginer ce qui est bon signe pour la suite de la saison. De plus, créer l’envie de revoir Beckett est peut-être quelque chose que les scénaristes devraient étudier. Libérer l’actrice de quelques épisodes et la faire revenir au milieu de la saison.
Note : 6/10. En bref, sans Beckett la série n’est pas perdue et c’est bon signe.