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Grazia & ses Modern James Bond Girls
Publié le 12 novembre 2015 par Laptitebulledelo @PtiteBulledEloHey there! Que vous fassiez le pont ou pas (personnellement, je ne le fais pas :(), nous allons y prendre le temps de lire le Grazia de la semaine, dont le thème principal est les femmes modernes, à l'instar de la nouvelle James Bond Girl Léa Seydoux qui en fait la couverture :)
Commençons avec l'actualité!
Bitchy Marie est toute colère à cause de la taxe tampon et elle a bien raison! Ce que l'on ne sait pas forcément, c'est que les tampons et serviettes hygiéniques sont taxés à 20% alors que le Coca ne l'est qu'à 5% : pourtant, l'un des deux est un produit de première nécessité dont on ne peut pas se passer (on est bien d'accord que je parle des tampons, hein)! Et, évidemment, seules les femmes sont concernées par cette taxe injuste, puisque les hommes n"ont pas définition pas leurs règles. Et bien sûr, personne n'en parle, parce que les règles sont un sujet tabou et que les femmes doivent limite avoir honte de les avoir. Marie propose donc que toutes les femmes aillent traîner en jogging tâché de sang à l'Assemblée Nationale, afin que les députés comprennent bien la connerie de cette taxation. Si seulement cela pouvait les faire réagir!
Grazia évoque également la situation des conjoints d'expatriés aux Etats Unis: si déménager pour travailler dans un nouveau pays et dans une nouvelle entreprise n'est pas si simple, suivre son/sa conjoint(e) dans son aventure est tout aussi difficile, notamment en Californie. En effet, le fait de ne pas être autorisé(e) à travailler sur le territoire américain par exemple, peut être source d'isolement et de dévalorisation de soi : certaines femmes qui occupaient de grands postes ici deviennent "desperate housewives" aux USA, reléguées au rang de maman et ne pouvant rien faire d'autre que de s'occuper des enfants. Certains témoignages soulignent également que si les californiens sont très accueillants, ils ne viennent pas forcément aux nouvelles ensuite et il est difficile de se faire de vrais amis sur place. Heureusement, la plupart arrivent à s'intégrer en reprenant leurs études par exemple! Mais "les premiers mois sont durs" selon Céline Signorini qui témoignent qui nous raconte son expatriation et il faut en avoir conscience.
Après Raf Simons qui quitte Dior, un autre départ a secoué le monde de la mode : Alber Elbaz a été remercié par Lanvin, après 14 ans de bons et loyaux services et au grand désespoir des employés. Officiellement, un désaccord entre la PDG de la griffe et le créateur serait la cause du renvoi ; plus ou moins officieusement, il se murmure que Lanvin voudrait avoir un directeur artistique plus jeune et connecté, à l'image d'Olivier Rousteing ou Alenxander Wang. Pourtant, Alber Elbaz a rendu sa grandeur et sa santé financière à Lanvin, qui n'était pas au mieux de sa forme en 2001, la critique adorant son nouveau côté glamour et ses coupes parfaitement maîtrisées. Toutefois, Alber Elbaz ne devrait pas rester au chômage très longtemps et il se pourrait que l'on retrouve...chez Dior! #laboucleestbouclée
Passons à la vie rêvée des stars ;)
On commence avec Barbara Broccoli! Si son nom ne vous dit rien, sachez qu'elle est celle qui se cache derrière les films James Bond depuis 35 ans, car elle est en est la productrice aux côtés de son frère. Un héritage venu de son papa Albert R.Broccoli, qui lui, a créé l'espion sur grand écran! Elle nous dit que les tournages ont rythmé son enfance et qu'elle adorait découvrir de nouveaux pays et leurs différentes cultures ; mais aussi qu'elle croyait que James Bond existait vraiment, jusqu'à l'âge de 8 ans! Elle a commencé à travailler avec son papa dés l'âge de 12 ans et nous raconte comment elle a convaincu Grace Jones de rejoindre le casting de Dangereusement Vôtre mais aussi à quel point le drame du 11 septembre a forcé l'équipe à imaginer un autre type de James Bond, en optant pour un espion plus "réel" et physique incarné par Daniel Craig. Selon elle, c'est lui qui a sauvé la saga. Elle a également tenu à donner aux femmes une place plus consistante dans les scénarios, rendant hommage au véritable créateur de James Bond (l'écrivain Ian Flemming), qui adorait et admirait les femmes ; au même titre que son papa, qui lui expliquait que les filles doivent être ambitieuses. Barbara salue également la prestation de Léa Seydoux, "qui a dépassé toutes [s]es espérances". Elle compte bien continuer à faire vivre son héros sur grand héros mais elle s'oppose toutefois fermement au projet de comédie musicale qui est en train de prendre forme :s
Grazia nous livre également un portrait de Ronda Rousey: cette jeune américaine est en train de devenir une légende du MMA (Mixed Martial Arts)! Médaillée de bronze aux JO de Pékin, elle reste invaincue à ce jour et elle a été élue Meilleur Combattant 2014. Elle est une machine de guerre d'une puissance à peine croyable, élevée à la dure par une maman championne du monde de judo et veut prouver à tous que les femmes peuvent être fortes et que ce n'est pas parce qu'on est "vulnérable" que l'on ne doit pas se battre, bien au contraire. Elle met d'ailleurs un point d'honneur à s'entraîner face à des garçons! Et à tous ceux qui considèrent qu'elle n'a pas un corps féminin, elle rétorque que ce n'est pas parce qu'il n'est pas fait pour satisfaire les hommes visuellement et sexuellement qu'il est masculin et inutile. Mike Tyson la voit comme son successeur et Sylvester Stallone l'aurait invitée à rejoindre le casting de The Expandables 3. Bravo à elle!
On passe ensuite à la fameuse interview de Léa Seydoux, qui a eu lieu lors d'un déjeuner en toute simplicité dans le 14ème arrondissement de Paris. Elle nous parle de son personnage de James Bond Girl, apparemment plus sombre et compliquée que les précédentes et nous confie qu'elle a adoré tourner les scènes de cascades : elle y a aimé "le déploiement". Elle l'explique par le travail de Sam Mendès, (le réalisateur) sur le film, qui, elle le rappelle vient du théâtre: c'est la raison pour laquelle les scènes d'action ne sont pas "saucissonnées" et que les corps sont donc en déploiement, car ils prennent le temps de se développer dans l'espace. Quant à son partenaire Daniel Craig, elle le trouve à la fois physique et très raffiné, avec l'envie d'apprendre plein de choses :) Le journaliste estime que Léa Seydoux est à la fois moderne dans le rôle et remémore un "certain glamour hollywoodien perdu" ; de même, c'est pour lui le meilleur James Bond depuis longtemps.
Enfin, deux grandes dames se rencontrent, Charlotte Rampling et Edna O'Brien. Elles ont marqué les années 60 et l'époque Swinging London, l'une avec ses films (dont Georgia Girl) et l'autre avec ses livres (dont Filles de la Campagne, qui fit scandale), mais également son attrait pour l'organisation de fêtes somptueuses avec les plus grandes stars. Charlotte Rampling affirme qu'elle a toujours voulu avoir son propre espace en tant que femme pour ne pas se perdre dans un rôle d'épouse et de mère mais qu'elle a jamais réellement été indépendante : Edna se joint à elle sur ce point. Charlotte revient également sur les rumeurs qui la dépeignent comme une personne très froide : selon elle, elles sont fondées, car elle peut être très cassante ; cela ne l'empêche pas de vouloir être aimée par les équipes de tournage qu'elle intègre. L'actrice british nous parle bien sûr de son autobiographie qui sort en ce moment (Qui Je Suis) et sur laquelle elle a travaillé durant 9 ans avec Christophe Bataille : au final, les deux auteurs ont réalisé un livre de 120 pages, "alternant récit et fragments introspectifs", fragments rédigés par Charlotte. Edna, quant à elle, explique qu'elle même a cru "redevenir une petite fille" lorsqu'elle a écrit sa propre auto-biographie et que la frontière est ténue entre ce que l'on peut dire et les choses bien trop intimes pour être couchées sur le papier et publiées. Charlotte acquiesce en confiant que pour la première fois de sa vie, elle a l'impression de s'autoriser à parler et à bavarder. Une jolie rencontre, une belle interview croisée, qui confirme que j'admire Charlotte Rampling pour sa grande élégance, sa grande classe et son incroyable beauté :)
La rédaction nous a également préparé un joli dossier sur la beauté afro! Plusieurs pages expliquent par exemple comment entretenir ce type de cheveu, très particulier, car poussant à plat, très épais et fragilisé de nature, notamment parce que le sébum n'arrive pas à se hisser jusqu'aux longueurs, à cause des nombreuses petites boucles qui font "barrage" à l'hydratation. Il est donc vital de leur apporter les soins nécessaires, grâce à un bon bain d'huile de coco avant le shampooing à laisser poser "au moins deux heures" ; durant le lavage, on nettoie bien le cuir chevelu, étouffé par le sébum qui stagne sur le crâne, ne pouvant descendre jusqu'aux pointes. On privilégie les shampooings doux et on n'oublie surtout pas l'après shampooing. Concernant le coiffage, on privilégie les peignes à larges dents ou tout simplement vos doigts, ou encore les brosses comme la Tangle Teezer! Pour ce qui est du maquillage, on privilégie un fond de teint qui unifie et apporte de l'éclat et on poudre uniquement la zone T ;)
On termine avec un petit mot de food car la tendance est au café filtre. Ces coffee shop aux allures vintage et épurées sont des endroits où l'on peut déguster un bon "vrai" café filtrée et torréfié, tout simplement préparé avec minutie, en choisissant les meilleurs crus et en prenant son temps. Les fins connaisseurs savent qu'il existe des milliers de cafés différents aux arômes bien particuliers, des centaines de recettes, un peu comme le thé :) Ces coffee baristas remettent au goût du jour le métier de torréfacteur, accordent un grande importance au terroir et privilégient les extractions lentes et délicates. Tout un art, que vous pourrez apprécier dans plusieurs adresses parisiennes, mais également à Bordeaux chez Black List, Coggee Espresso à Marseille et 92.5° Coffee Shop à Nantes :)
Jolies photos!
Belle journée à toutes et à tous et à très vite :)
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