Deux drôles de créatures trônent sur le côté de la scène. Il s’agit du Pokémon Ectoplasma, dont le petit nom est en réalité : Gengar. Le ton est donné. Force est de constater que Gengahr a un son qui leur est vraiment propre. La restitution sur scène a tenu toutes ses promesses avec un set très en place. Le concert commence doucement comme l’album, sur Dizzy Ghosts. Doucement, en tous cas pour l’intro, mais très vite les guitares rugissent. La voix aigüe de Felix est bien maîtrisée en live et donne même la sensation que le contraste avec les guitares saturées la rendent encore plus appréciable. En tous cas au début. Cette impression sur Dizzy Ghosts se confirmera sur l’ensemble du concert : l’alchimie prend globalement très bien.
Sur scène comme sur disque, les moments forts sont respectés : Heroine et son solo de guitare très 90′s (certes discutable) montrent la puissance sonore que le groupe est capable de déployer, tout comme sur la course-poursuite Embers qui nous embarque littéralement. C’est d’ailleurs uniquement sur ce morceau que le chanteur nous montre sa vraie voix. Ca fait du bien, et les couches de guitares noisy se superposent parfaitement. Where I lie est également un excellent moment, à la fois dansant et très rock’n'roll, toutes guitares dehors. Les temps plus calmes sont parfaitement gérés avec un très beau Bathed In Light parfaitement rythmé ou encore Tired Eyes, délicat et inventif morceau extrait de leur dernier EP surprise sorti en octobre.
Le concert se termine, et… quoi ? On n’a pas eu She’s A Witch ? Gengahr ferait-il partie des groupes qui ne jouent pas leur single phare en live ? Que nenni… She’s A Witch revient en fin de rappel et affirme son efficacité, mais toutefois moins dansant que sur disque. Dommage d’ailleurs que le morceau se termine un peu brutalement.
Au final, on a passé un très bon moment, mais on reste un peu sur notre faim : les arpèges sur les parties de guitare sont vraiment bien trouvés, il y a vrai un talent de composition. A l’inverse, les solos sont un peu basiques et c’est dommage quand on voit le potentiel du groupe. Idem sur la voix. A la longue, la voix de tête passe moins bien sur scène que sur disque. Quand Felix se lâche avec sa vraie voix, on a une autre puissance globale. Donc on a bien fait de venir ce soir quand on sait le potentiel d’évolution que Gengahr a dans son escarcelle. L’avenir du groupe s’annonce palpitant.
Merci encore à La Péniche pour leur partenariat sur ce concert.
http://www.facebook.com/merseysideband
Deux drôles de créatures trônent sur le côté de la scène. Il s’agit du Pokémon Ectoplasma, dont le petit nom est en réalité : Gengar. Le ton est donné. Force est de constater que Gengahr a un son qui leur est vraiment propre. La restitution sur scène a tenu toutes ses promesses avec un set très en place. Le concert commence doucement comme l’album, sur Dizzy Ghosts. Doucement, en tous cas pour l’intro, mais très vite les guitares rugissent. La voix aigüe de Felix est bien maîtrisée en live et donne même la sensation que le contraste avec les guitares saturées la rendent encore plus appréciable. En tous cas au début. Cette impression sur Dizzy Ghosts se confirmera sur l’ensemble du concert : l’alchimie prend globalement très bien.
Sur scène comme sur disque, les moments forts sont respectés : Heroine et son solo de guitare très 90′s (certes discutable) montrent la puissance sonore que le groupe est capable de déployer, tout comme sur la course-poursuite Embers qui nous embarque littéralement. C’est d’ailleurs uniquement sur ce morceau que le chanteur nous montre sa vraie voix. Ca fait du bien, et les couches de guitares noisy se superposent parfaitement. Where I lie est également un excellent moment, à la fois dansant et très rock’n'roll, toutes guitares dehors. Les temps plus calmes sont parfaitement gérés avec un très beau Bathed In Light parfaitement rythmé ou encore Tired Eyes, délicat et inventif morceau extrait de leur dernier EP surprise sorti en octobre.
Le concert se termine, et… quoi ? On n’a pas eu She’s A Witch ? Gengahr ferait-il partie des groupes qui ne jouent pas leur single phare en live ? Que nenni… She’s A Witch revient en fin de rappel et affirme son efficacité, mais toutefois moins dansant que sur disque. Dommage d’ailleurs que le morceau se termine un peu brutalement.
Au final, on a passé un très bon moment, mais on reste un peu sur notre faim : les arpèges sur les parties de guitare sont vraiment bien trouvés, il y a vrai un talent de composition. A l’inverse, les solos sont un peu basiques et c’est dommage quand on voit le potentiel du groupe. Idem sur la voix. A la longue, la voix de tête passe moins bien sur scène que sur disque. Quand Felix se lâche avec sa vraie voix, on a une autre puissance globale. Donc on a bien fait de venir ce soir quand on sait le potentiel d’évolution que Gengahr a dans son escarcelle. L’avenir du groupe s’annonce palpitant.
Merci encore à La Péniche pour leur partenariat sur ce concert.
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