Synopsis:
Atteignant enfin la Montagne Solitaire, Thorin (Richard Armitage) et les nains, aidés par Bilbon (Martin Freeman), ont réussi à récupérer leur royaume et leur trésor. Mais ils ont également réveillé le dragon Smaug qui déchaîne désormais sa colère sur les habitants de Lacville. A présent, les Nains, les Elfes, les Humains mais aussi les Wrags et les Orques menés par le Nécromancien, convoitent les richesses de la Montagne Solitaire. La Bataille des Cinq Armées est imminente et Bilbon est le seul à pouvoir unir ses amis contre les puissances obscures de Sauron.
Casting:
Réalisateur – Peter Jackson.
Acteurs & Actrices – Martin Freeman, Ian McKellen, Richard Armitage, Ken Stott, Graham McTavish, James Nesbitt, Stephen Hunter, Aidan Turner, Orlando Bloom, Evangeline Lilly, Lee Pace, Luke Evans, Stephen Fry, Cate Blanchett…
Bande annonce:
Critique: ★★★★☆
Extrait de ma critique du 11/12/2014.
Le précédent opus s’étant arrêté pile au moment où Smaug plongeait sur Esgaroth, c’est donc tout naturellement que celui-ci s’ouvre sur le face à face attendu entre Bard (Luke Evans) et le dragon. Une introduction haletante et efficace qui lance idéalement ce dernier chapitre. Néanmoins, par la suite, Peter Jackson étire par contre un peu inutilement les différentes intrigues menant à la fameuse Bataille des Cinq Armées, comme s’il ne disposait pas d’assez de matière pour livrer un long-métrage aussi consistant que les autres. Ce qui n’est pas si étonnant que cela puisqu’à ce moment précis de l’histoire, il ne reste finalement que peu de pages à adapter. Quoi qu’il en soit, pour la première fois en trois films, on a parfois l’impression que l’ensemble aurait pu tenir en deux réalisations. Une impression qui ne dure toutefois pas très longtemps étant donné que, dès que le terrible affrontement débute, le savoir-faire du réalisateur reprend le dessus et la magie opère à nouveau. Alors certes, la bataille est certainement moins épique, et incontestablement plus longue, que celle des Champs du Pelennor dans Le Seigneur des Anneaux, mais elle n’en demeure pas moins parfaitement rythmée et mise en scène. De plus, les nombreuses touches d’humour qui l’agrémentent représentent de véritables respirations sur 45 minutes de pure intensité.
De manière générale, ce dernier film est une nouvelle fois extrêmement fidèle au matériau d’origine et devrait ainsi plaire à tous les amateurs de Tolkien (dont je fais partie). Pour autant, les quelques libertés prises dans les précédents volets sont à nouveau développées ici et trouvent cette fois une conclusion. Je pense par exemple au segment consacré à Gandalf et au retour de Sauron, ainsi qu’à celui consacré à Legolas (Orlando Bloom) et Tauriel (Evangeline Lilly). Et si initialement, je ne considérais pas forcément ces libertés nécessaires au récit, je dois tout de même admettre que, dans l’idée de conférer une certaine unité aux deux trilogies, c’est une excellente idée. La conclusion du Hobbit renvoie effectivement directement aux Seigneurs des Anneaux. Les deux sagas peuvent donc s’enchaîner très facilement alors qu’il y a pourtant nettement moins de liens entre les deux dans le bouquin. Enfin, j’aimerais terminer cette critique en soulignant le travail fabuleux effectué par Howard Shore sur la BO. Il est vrai que j’en parle quasiment à chaque épisode de la saga mais je suis convaincu que l’atmosphère ne serait pas la même sans ses compositions. Bien sûr, les thèmes sont probablement moins emblématiques que ceux utilisés pour la quête de Frodon mais certains sortent tout de même du lot, en particulier celui de Kili et Tauriel que je trouve absolument superbe.
LE BLU-RAY
Caractéristiques:
Audio – DTS-HD Master 7.1 : Anglais, Français / Dolby Digital 5.1 : Italien.
Image – 1080p HD / 16×9 / 2.40:1.
Sous-titres – Français, Néerlandais.
Durée – 163 minutes.
Bonus
- The Filmmakers’ Commentary.
- New Zealand : Home of Middle-Earth – Part 3.
- The Appendices Part 11 : The Gathering Storm (The Chronicles of The Hobbit – Part 3).
- The Appendices Part 12 : Here at Journey’s End.
Éditeur – Warner Home Video.
Contenu:
Disque 1 – Blu-ray.
Disque 2 – Bonus (The Appendices Part 11).
Disque 3 – Bonus (The Appendices Part 12).
Avis:
A l’image des deux précédentes éditions Blu-ray Version Longue du Hobbit, La Bataille des Cinq Armées est franchement le type d’objet que tout fan du travail de Peter Jackson en Terre du Milieu se doit d’avoir en sa possession. Non seulement car les scènes ajoutées apportent une véritable richesse supplémentaire au récit, mais aussi car le rendu HD est absolument irréprochable. La définition est effectivement sensationnelle, les contrastes sont saisissants et la colorimétrie est parfaitement retranscrite. Qui plus est, comme l’année dernière, le disque propose également une piste VF en HD. De quoi ainsi permettre aux amateurs de version française de vivre le film dans les meilleures conditions possibles. Cependant, il faut évidemment à nouveau préciser que c’est quand même clairement le genre de réalisation à découvrir en VO, pour pouvoir profiter au maximum de l’interprétation des acteurs et du langage particulier des personnages.
Mais au-delà de l’aspect technique extrêmement réussi, l’atout principal d’une telle édition est surtout la quantité impressionnante de suppléments qu’elle offre. Répartis sur deux disques Blu-ray, les bonus ne sont en fait rien d’autre que la suite des appendices proposés dans les versions longues des épisodes antérieurs. Ceux qui avaient appréciés ce format précédemment risquent donc d’être à nouveau conquis. En tout, c’est donc plus de 10 heures de bonus que les disques nous proposent, et le moins que l’on puisse dire est qu’ils font bien le tour du film. Préproduction, choix du casting, coulisses de tournage, interviews (réalisateur, acteurs, producteurs, responsables des décors, costumes…), description des effets spéciaux… tout y passe pour le plus grand plaisir du spectateur. Pour les avoir tous regardés, je dois dire que tous les modules m’ont intéressé. D’abord parce qu’on apprend énormément de choses sur le long-métrage et sa conception, mais aussi car il se dégage de l’ensemble une bonne humeur communicative et une émotion qui fait plaisir à voir.
En définitive, vous l’aurez compris, je ne saurais trop vous conseiller ce film, et cette édition, qui conclut de belle façon une des trilogies les plus ambitieuses jamais réalisées.
Disponible à partir du 18 novembre 2015 en DVD, Blu-ray et Blu-ray 3D (Belgique).