Jacques-Yves Ferri (texte) et Didier Conrad (illustrations)
Editions Albert René - 2015
Résumé : Astérix et Obélix entrent de plain-pied dans l'ère du numérix. Ce trente-sixième album revient à la source de ce qui a bâti la légende des irréductibles gaulois car Jean-Yves Ferri et Didier Conrad, en dignes successeurs d'Uderzo et Goscinny, posent comme leitmotiv de leur intrigue la finesse d'esprit et la multiplication des malentendus. Les jeux de mot fusent, les références pleuvent, les gags s'enchaînent à la vitesse d'un cheval romain au galop. Les nouveaux rois du multimédia sont brocardés comme ils le méritent. Astérix, Obélix et César tiennent une forme olympix.
Mon avis : cela faisait longtemps que je n'avais pas lu d'Astérix ! Je l'ai bien aimé. Celui-là a plein de références aux médias : les personnages Bigdatha et Résowifix , les pigeons messagers ("on garde le pigeon" = piratage de l'information), les canalis (tuyaux-scoops), les colporteurs ancêtres des journalistes-reporteurs, la censure, la communication "il appelle avec un roseau ?" "oui, bien sûr, c'est connu : pas de roseau, pas d'appel !"). Les gags sont présents, mais l'histoire n'est pas des plus intéressantes.