Le mot du mercredi : Amignarder

Mes chers lecteurs et lectrices, sachez que pour moi, écrire un article susceptible de vous ravir est une quête absolue. Je vous imagine chacun et chacune, débordant d’émotion en s’apercevant qu’un nouvel article vient d’être publié sur votre site favori. Je vous suppose fébrile quand vient le mardi soir et que vous n’êtes plus qu’à quelques heures de votre mot du mercredi que vous méritez bien. Et moi transi, j’attends vos commentaires qui, j’en suis persuadé, ne pourront être qu’élogieux ou au pire encourageants car je vous sais être des lecteurs bons, dotés d’une grande humanité, et d’une certaine retenue. Quel ravissement de savoir que lorsque vos yeux se posent sur mes écrits c’est toutes vos synapses qui tressaillent de plaisir, vos zygomatiques qui se tordent sous un bon mot. Je vous visualise partout dans le monde devant vos écrans, en train de prendre votre dose de culture bien que vos cerveaux soient déjà naturellement bien remplis. Que ferais-je sans vous. Mon existence aurait-elle la même saveur sans les épices que constituent votre bienveillance et votre magnanimité à mon égard ? Il n’y a pas à en douter, je ne peux rêver de meilleur lectorat que vous tous et toutes. Vous êtes définitivement la crème de la crème et peut-être que je ne vous mérite même pas…

Mais pourtant, je me trouve dans l’obligation de vous l’avouer : Amignarder, c’est traiter quelqu’un avec tendresse et douceur dans le but de s’attirer les faveurs de celui-ci.

Sans rancune ?