déchire au ventre
pour l’anonyme qui agonise
dans le fracas des pelles mécaniques
pour le chien qu’on mène à l’abattoir
pour la bouche close d’un baiser fétide
pour les yeux passés au vitriol
ce cri à lier nos poings
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Francis Giauque (Prêles, Suisse 1934-1965) – Parler seul (1959)