Aujourd’hui, avec Alice et Zaza, c’est lundi entre potes ! Les copines de la blogo nous proposent en effet d’échanger sur nos « amis ».
Des amis, des vrais, je n’en ai pas beaucoup. Des qui cacheraient le cadavre, comme on dit, je pense en avoir. Mais encore faudrait-il qu’ils décrochent ce téléphone, le même qu’ils ont de greffé dans la main quand je les vois, le jour où j’en aurais besoin, car j’ai l’impression (paranoïaque peut-être) que souvent mes appels sonnent dans le vide. Alors c’est vrai maintenant je j’appelle de moins en moins. Mais on n’appelle pas plus… Puis finalement quand on se voit c’est comme toujours un plaisir. Les relations humaines, quoi. Donc je ne leur en veux pas, pas plus que j’espère ils ne m’en veulent.
Et puis il a les amis de Monsieur, qui sont aussi devenus mes amis. Et je trouve qu’on ne les voit pas assez. La vie, quoi, encore. C’est marrant qu’Alice, qui fait partie de ces amis là, propose ce thème aujourd’hui, car la journée d’hier, elle comprendra, illustre parfaitement ce thème ;-)
Je suis cette fille sympa (du moins je crois) qui s’entend bien avec tout le monde. J’ai toujours eu pas mal de copains, partout où je passe je sympathise. Le fait est que j’aime bien les gens. D’un naturel timide, une fois que le contact est noué c’est important pour moi d’avoir des nouvelles, mêmes rares, des gens que je connais. Facebook est donc pour moi un outil formidable qui permet de garder le contact, sans culpabiliser de ne pas avoir fait la démarche. Car à cause de la vie, on oublie, puis on laisse passer le temps et on finit par avoir honte de rappeler après tant de temps… Pour ça Facebook c’est bien pratique. Et avec Facebook on apprend à mieux connaître des gens qu’on ne connaissait pas si bien que ça. Comme ce copain de collège qui écoute les mêmes groupes, regarde les mêmes films, à les mêmes références que moi et avec qui il est devenu tradition d’échanger pendant ces films sur le réseau social. On se retrouve aussi confronté à investissement émotionnel parfois difficile à gérer. Comme avec cette copine de lycée qui a perdu son petit garçon. Et puis il y a ceux qui sont loin. Comme cette amie rencontrée en stage, loin de chez moi, devenue pour le coup une vraie amie. Autant de personnes avec qui je n’aurais pas échangé, à qui je n’aurais pas pu apporter mon soutien, avec qui je n’aurais pas gardé contact, sans l’invention de Mark Zuckerberg. Alors les réseaux sociaux, on en pense ce qu’on veut mais moi, je trouve ça chouette pour en faire ce que j’en fais.
Bonne journée les ami(e)s !