Réjean Beaudoin, Liberté
Anne, si curieuse de me lire à propos de ce recueil, je te présente mes excuses : je ne sais comment rédiger ce billet (la retranscription de la quatrième de couverture est une facilité, je l'avoue).
En effet, je me sens totalement démunie pour parler de ces textes qui, s'ils traitent de sujets intéressants a priori, s'ils dénotent une écriture maîtrisée de la part de l'auteur, m'ont laissée sur le bord du chemin. J'aurais voulu les aimer, m'y accrocher, j'y ai cru parfois : je relèverai une nouvelle qui met en scène la vie d'un couple en pleine rupture, j'en ai aimé la structure temporelle éclatée ; je retiendrai peut-être aussi Madame Bovary ou Fucking bourgeois ... Peut-être, mais je n'en suis pas certaine, je sens ces histoires se mélanger déjà et se dissoudre dans mon esprit.
Pourtant, je pense que ce sont des textes de qualité, mais nous ne nous sommes pas rencontrés. Peut-être devrais-je donner une autre chance à Monique Proulx plus tard ?
Les Aurores montréales, Monique Proulx, Boréal