Les capteurs se veulent 3e génération d’appareils médicaux

Publié le 09 novembre 2015 par Pnordey @latelier

Canan Dagdeviren, chercheuse au MIT et finaliste du MIT TR 35 US, a créé un capteur flexible capable de déceler les anomalies cutanées.

Canan Dagdeviren, une scientifique turque basée au MIT, a développé un capteur qui traque les évolutions de la qualité de la peau, trop subtiles pour être observées à l’oeil nu par un dermatologue.

Ce capteur, alimenté par une mini batterie, est extrêmement facile d’utilisation puisque il repose sur un morceau de caoutchouc souple transparent, sorte de petit patch qui se colle et se décolle autant de fois qu’on le souhaite sur l’endroit de la peau choisi. En permettant d’analyser avec précision la densité cutanée, cet objet présente deux applications médicales majeures : la détection précoce des cancers de la peau tout comme l’amélioration des méthodes d’analyse : éviter les biopsies inutiles par exemple.

 

Honored&humbled to be an inventor of @techreview 's 2015 innovators u35 list. Great event, thank you #EmTechMIT! pic.twitter.com/8fRMQRErf6

— Canan Dagdeviren (@dagdevirencanan) 4 Novembre 2015

 

Récente lauréate du concours des innovateurs de moins de 35 ans du MIT Technology Review, Canan Dagdeviren entend participer à la création d’un nouveau genre d’appareils médicaux électroniques, bien plus pratiques que ceux qui existent aujourd’hui. Elle a d’ailleurs par le passé créé un appareil minuscule qui, une fois placé à l’intérieur de l’organisme, est à même d’engranger l’énergie issue du mouvement de nos organes. En ce sens, il pourrait relayer les batteries des simulateurs cardiaques (pacemaker), qui nécessite encore aujourd’hui d’être remplacées tous les 5 ans.

  Capteurs autosuffisants développés par la chercheuse du MIT Canan Dagdeviren