ou quand le Portugal montre la voie pour la première fois dans son histoire
La gauche anti-austérité (PS, Parti communiste, les Verts et le Bloc de gauche) majoritaire aux dernières élections législatives d'octobre 2015 mais qui était partie divisée, s'est vue refuser le droit parlementaire de former un gouvernement par Anibal Caravaco Silva, Président de la République du Portugal (ICI) qui a jugé "trop risqué de laisser le bloc de gauche ou les communistes s’approcher du pouvoir, répétant que les conservateurs devraient faire bloc en tant que minorité pour contenter Bruxelles et rassurer les marchés financiers étrangers".
Il est donc revenu au chef de file des conservateurs, Pedro Passos Coelho de former un gouvernement, mais la totalité de la coalition de droite a seulement empoché 38,5% des suffrages. Elle a perdu 28 sièges.
"Or, le Bloc de gauche, le Parti communiste portugais (PCP) a annoncé vendredi 6 novembre avoir trouvé un accord avec le Parti socialiste.
Le PCP ouvre ainsi la voie à une alliance de gauche permettant de faire chuter l’exécutif de droite, minoritaire au Parlement.
Ces trois partis, associés aux Verts, disposent ensemble de 122 députés sur 230, soit plus que la majorité requise pour rejeter, mardi ou mercredi, le programme du gouvernement et provoquer ainsi sa démission. Les formations sont arrivées à une position commune pour installer au pouvoir un gouvernement de gauche, conduit par les socialistes."
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Les jours du gouvernement minoritaire de droite au Portugal semblent comptés, après les accords conclus vendredi entre le Parti socialiste et la gauche radicale, ouvrant la voie à une alliance inédite déterminée à prendre les rênes du pays et tourner la page de l'austérité.
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