Pourquoi nous ne voulons pas de label Bio

Publié le 08 novembre 2015 par Gaiia

Dans un monde normal…

Dans un monde normal, un honnête homme n’a pas à déambuler dans la vie affublé d’un t-shirt imprimé en gros caractères Helvetica Neue : « JE SUIS UN HONETE HOMME, VOUS POUVEZ ME FAIRE CONFIANCE » !

Dans un monde moral…

Dans un monde moral, nous n’aurions pas à signifier que l’on fait bien des choses et qu’on tend à les faire bien, ce serait une évidence.

Dans un monde humble…

Dans un monde humble, l’artisan livrerait sa tâche quotidienne. Tout le monde saurait que de part sa fonction et l’humaine dimension de son oeuvre, il ne trahirait jamais la matière au bénéfice du matériel.

Dans un monde glorieux…

Dans un monde glorieux, nous serions tous les héros d’un quotidien simple où nous aurions le pouvoir de changer le monde, celui d’être des « Bruce Willis », des « Han Solo », des « Pierre Rabhi », des « Claude et Lydia Bourguignon »… aptes à  sauver la planète en de multiples répétitions, à nos rythmes, simplement avec les cinq prochains euros de notre porte monnaie et de notre libre arbitre retrouvé.

Dans un monde réaliste…

Dans un monde réaliste, nous interdirions toutes les productions dangereuses pour la santé et l’environnement, sans aucune putain de concession, et je devrais jeter mon iPhone et mon Imac aux orties tant que leur production restera sujette à caution !

Dans un monde Bio…

Dans un monde Bio, tout serais 100% bio parce qu’il n’y a pas d’autre choix, pas d’autre voie. Dans un vrai monde bio, l’humanité, la faune et la flore aussi auraient une vraie place,  bien au centre. L’humanité oeuvrerait pour elle même, dans sa globalité, sans restriction et le seul sanctuaire, la seule divinité serait notre terre.

Dans un monde logique…

Dans un monde logique, il n’y aurait ni Dîme, ni Gabelle, ni redevance à payer pour prouver que l’on produit de la qualité puisque tout le monde y serait tenu par conviction et / ou éducation.

La politesse sauve le monde mais les concessions elles, oeuvrent à sa destruction quand la raison nous fait écrire poubelle sur une poubelle et jamais trésor sur ce qui fait la vie.

Non, nous n’avons pas besoin de label Bio, parce que nous le sommes vraiment et que nous sommes bien plus encore !