De qui parle-t-on ? :
Groupe américain, actif depuis 2006, centré autour de son leader Zach Condon, accompagné des musiciens Perrin Cloutier, Nick Petree, Kyle Resnick, Paul Collins et Ben Lanz.
De quoi parle-t-on ? :
Le groupe abandonne son folk aux sonorités balkaniques au profit d’une pop plus conventionnelle et grand public.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
L’approche plus pop et un rythme plutôt entrainant permettent facilement de battre la mesure.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Les sonorités gitanes qui rendaient ces chansons parfois un peu bancales ont maintenant disparu améliorant ainsi l’instantanéité de cette musique.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Les singles No no no et Gibraltar peuvent aisément attirer l’oreille de l’auditeur.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Pop aérienne moins foutraque que par le passé facile d’écoute en format compressé.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Après Sufjan Stevens, c’est au tour de Zach Condon, l’autre trublion du folk américain,de nous faire découvrir avec son groupe Beirut son nouvel album, No no no.
C’est dans une version plus festive que celle du natif de Detroit que démarre ce déjà quatrième album. La première chose qui nous frappe à la découverte de No no no est l’abandon quasi intégral des sonorités gitanes de l’Europe de l’est chères à Emir Kusturica. Le style évoque maintenant plutôt la pop des immenses écossais de The Pastels ou encore de celle des néerlandais de The Nits. Symboles de ce nouvel élan, Gibraltar et No no no sont des mélodies enjouées tout à fait accessibles et idéalement formatées pour le passage en radio. Cet enchainement de titres à la fluidité hors pair est, au final, assez convenu, mais cette approche musicale nouvelle ouvre en grand le champ des possibles du combo de Santa Fe.
Beirut à le pouvoir d’accélérer le temps, ce court album de seulement neuf titres et d’à peine une trentaine de minutes est une friandise succulente qui défile à la vitesse de la lumière. Avec No no no Beirut s’éloigne des Balkans mais sa pop universelle et lumineuse le rapproche maintenant du reste du monde.