Kirghizstan – 11 – : Tach-Rabat (2ème partie)

Publié le 08 novembre 2015 par Lesbottieres

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La vallée au fond de laquelle se trouve notre campement mène au lac Chatyr-Kul.

Pour arriver à la crête qui surplombe le lac il faut compter six heures de marche. Bien évidemment on ne dispose pas de ce temps d’autant que nous devons revenir ensuite jusqu’à nos yourtes. On se contentera donc d’atteindre seulement une bergerie située à quatre ou cinq kilomètres.

C’est parti !

La marche est agréable, sans difficulté particulière et dans un décor de carte postale

 

Comme je l’ai déjà indiqué précédemment, les bergers commencent à regrouper leurs troupeaux pour redescendre vers les villages en contre-bas, l’hiver approche (nous sommes à plus de 3200 m d’altitude).

On en rencontre plusieurs.

 

Bonjour !

 

On arrive en ordre dispersé à la bergerie, chacun ayant avancé à son rythme.

Le bâtiment est vide, seuls quelques vestiges témoignent d’une occupation récente.

 

 

A proximité de la bergerie, les dépouilles de deux animaux, sans aucun doute l’œuvre de loups nombreux dans ces montagnes.

 

Et c’est là que l’on remarque sur le toit du bâtiment les têtes des deux bêtes

 

Mises hors de portée des charognards elles pourront, si besoin est, justifier auprès du propriétaire du troupeau leur absence dans le cheptel.

Décoration macabre et lugubre.

Retour au camp

A gauche, notre campement – Au fond, on peut apercevoir le caravansérail

18 heures – Nous devions être initiés à la traite des juments pour la préparation du koumis, malheureusement pour nous (heureusement pour elles) celles-ci ont déjà regagné la vallée… Dommage, ça aurait pu être amusant…

Le soleil est caché, la température baisse rapidement.

On additionne les couches de pulls sur soi puis par précaution on dispose 1 ou 2 couvertures supplémentaires auprès des lits, au cas où… La nuit s’annonce glaciale.

Au moment d’aller dormir, deux ou trois bouses de vache séchées dans le poêle réchauffent temporairement la yourte, même chose au réveil, entre les deux seuls les bouts du nez qui dépassent des couvertures permettent de révéler la présence de personnes dans les tentes…