Bertrand Delanoé est venu signer avec Jacqueline Rouillon (maire de Saint-Ouen), une déclaration de partenariat, dont la première traduction est un protocole foncier entre Paris et Saint-Ouen, en vue de la construction de 1 300 logements dans le futur quartier des Docks.
La ville de Paris fait en effet partie des propriétaires, avec Nexity, Alstom-Areva, RFF et Total des propriétaires fonciers des terrains des Docks.
Ce protocole et cette visite suivie par de nombreux journalistes, c’est un coup de projecteur pour le futur quartier des Docks de Saint-Ouen qui jusqu’ici a suscité beaucoup moins de bruits médiatiques et de considérations politico-étatiques que sa voisine la ZAC des Batignolles, pourtant 2 fois plus petite (40 hectares contre 100 pour les Docks).
Dommage, quand on sait que l’urbanisme, notamment au vue des erreurs des années 60, peux faire ou défaire notre cadre de vie et coûter ensuite relativement cher à la collectivité.
Les Docks de Saint-Ouen, ce sont 100 hectares de friche industrielle à reconvertir, stratégiquement situés en bords de Seine, aux confluents des 92, 93 et 75, à mi-chemin de Roissy-CDG et de la Défense, à 15 min de métro de Saint-Lazare, mais aussi aux pieds de l’incinérateur de déchets (cf. ma chronique Fabrique de nuages… toxiques ?) et sur d’anciens terrains pollués par 1 siècle d’industrialisation intensive.
Cette signature en particulier, et le projet des Docks en général, soulèvent différentes interrogations à nous les riverains, mais concernent aussi l’amélioration du cadre de vie de nombreux « métros-parisiens » :