L’avènement de la nouvelle technologie a vraisemblablement un impact majeur sur les besoins en santé, ou plus précisément sur le comportement des patients. Si certains d’entre eux estiment que les objets connectés leur simplifient la vie, d’autres restent sceptiques au point d’en réfuter l’utilité.
L’ère numérique au service de notre santé
Sa vocation première est d’aider ces patients dans leur pratique d’un lot d’exercices d’étirements et de coordination des mouvements de rééducation.
Alan Thomas est l’un de ceux à voir en le « Guided Self Rehabilitation App » un outil avant-gardiste et surtout en phase avec les attentes des patients. Atteint d’ataxie sévère, il parle de cette application comme un véritable coach disponible à tout moment, mais aussi un outil de communication par excellence qui lui permet de contacter son médecin au besoin.
La praticité répond également présente sur le « Guided Self Rehabilitation App ». Cette application est effectivement personnalisable, en fonction du handicap de l’utilisateur. Bientôt disponible en version française, elle permet également de faire un suivi de sa propre évolution en matière de rééducation.
De leur côté, les pharmacies s’adaptent également à l’ère numérique, en proposant des outils qui facilitent grandement la vie des patients. Ce lien permet par exemple d’en savoir plus sur « Drive », un outil proposé par Illicopharma au service de ces derniers lors de leur commande de médicaments.
Les patients et les objets connectés
Un sondage Ifop effectué en novembre 2013 permet d’en savoir plus sur la relation entretenue par les patients avec les objets connectés. Il en découle par exemple que 6 % des Français disposent d’une balance, et 2 % d’une montre ou d’un bracelet connecté. On note aussi quelque 12 % de Français qui envisagent de se procurer des objets de ce genre dans les 3 ans à venir.
Toutefois, tout un lot d’obstacles se dresse pour l’heure sur le chemin de la santé connectée. On note par exemple le scepticisme clairement affiché par 50 % des personnes interrogées sur la fiabilité des mesures. On note aussi quelque 22 % d’entre elles qui ont peur de ne pas savoir se servir correctement de ces objets connectés.
Quelque 10 % pointent du doigt les risques liés à une dépendance. Quoi qu’il en soit, l’aide à la santé connectée n’en est qu’à ses débuts et il est certain que celle-ci va connaître un développement spectaculaire.