Grand coup de cœur de cette douce période automnale, Mounika est l'une des plus belles surprises musicales de cette rentrée.
Jules Verschuren, de son vrai nom, est un jeune prodigue à qui on confierait sans aucun mal les images d'une vie pour qu'il en compose la musique. Du haut de ses 21 ans, le producteur fait partie de la scène fourmillante poitevine et se place aux côtés d'artistes connus et reconnus comme Jabberwocky ou encore Kognitif.
Nostalgique d'une époque qui n'était pourtant pas la sienne, grâce à ses nombreux samples, ce prodigue embrasse certains chefs-d’œuvre du cinéma français pour créer ses douces rêveries musicales.
Véritable amateur du septième art, côté musique, Mounika s'inspire également d'artistes tels que Bonobo, Nujabes, Nosaj Thing, Guts mais aussi Nightmares On Wax pour nous offrir des magnifiques morceaux trip-hop.
Il y a plus d'un an, il s'était fait remarqué avec "Marie Laforet I (Tu fais semblant)", pépite jazzy-chill, en hommage à l'actrice française des années 60. Le 18 septembre dernier, il nous offrait son huitième EP, aussi généreux et sensible que finement produit, et réussit à nouveau à nous séduire avec 38 irrésistibles tracks. Intitulé " Basket Sound Part. 3 ", l’EP reste fondamentalement marqué par les sentiments liés au désir, à l'amour et à la reconstruction. Un véritable bijou. On y retient notamment les titres "Je suis libre", "Ne plus penser à toi" parfaits pour se laisser bercer avec délicatesse.