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Le DNIC (Direction nationale de l'intelligence criminelle) a reçu le 27 octobre 2015 une alerte, par téléphone, venant de l'ambassade d'Argentine à Paris. Le rapport avertissait d'une possible attaque à l'Abasto et dans les centres commerciaux Unicenter.
En cause, la cellule islamiste Ansar Dine. Le groupe originaire de la République du Mali est connu pour avoir des liens avec Al Qaeda.
La police fédérale a ainsi renforcé la sécurité dans les deux centres commerciaux. La police de l'air et des frontières se sont, quant à elles, particulièrement intéressées aux mouvements des citoyens en provenance du Mali.
De plus, il a été chaudement recommandé aux habitants de Buenos Aires de se tenir éloignés des centres commerciaux.
Cependant, le secrétaire à la Sécurité, Sergio Berni, a rapidement tenu une conférence de presse dans laquelle il a affirmé que tout danger avait été écarté. Il a néanmoins assuré que les mesures de sécurités mises en place se maintiendraient durant 24 à 48 heures pour s'alléger progressivement par la suite.
Rappelons que l'Argentine a déjà été victime de deux des pires attaques terroristes subies en Amérique latine. Le 17 mars 1992 une voiture piégée a détruit l'ambassade d'Israël à Buenos Aires, faisant 22 morts. Le 18 juillet 1994, une autre attaque a réduit en cendres le siège de l'Association Mutuelle Israélienne d'Argentine (AMIA) tuant 84 personnes.